Vous protestez, par BanjiBanjo

Les regards sont braqués sur vous, et le peu de temps passé sur le Perroquet Rouillé vous a suffi pour constater la notoriété d'Eddy, vous protestez néanmoin…




Chapitre 7: Vous le reprenez violemment, par Wargen

Vous le reprennez violemment en le projettant contre la grille :
-C'est le Perroquet Rouillé, pas le Perroquet Cramé!
Il rebondit contre la grille, son crâne décharné tintant d'un son aigu contre l'acier. Il se reprend en s'ébrouant, gueulant d'une voie stridente et postillonnant :
-Petit morveux, tu ne vas pas m'apprendre la vie! Ce rafiot, c'est le Perroquet Cramé, et pas le Perroquet Rouillé. C'est juste cette enflure de Finley qui a honteusement changé son nom lorsqu'il retourné l'équipage contre moi en mentant éhontément!
Il vous attrape par le col et vous éclabousse le visage de salive :
-Il est à moi, ce rafiot! A moi!
Vous entendez un grincement de bois dans votre dos, tandis qu'un pirate bourru descend lentement et lourdement du pont jusqu'à votre cachot. Le vieux dément continue de hurler :
-A moi! A moi! C'est le mien!
Vous le poussez brusquement en avant, et il retourne percuter la grille en s'assommant. Le goelier arrive enfin devant la porte, la grosse clef de la cellule accrochée à la ceinture sous son ventre bourru :
-Qu'est ce que c'est que ce raffut! On ne peut plus compter les moutons en paix, rhum pourri?
Vous montrez le vieux prisonnier assomé à l'autre bout du cachot :
-C'est l'autre, là. Il voulait m'empécher d'avouer que j'ai tué le capitaine!
-Toi, tu crois que t'es un petit malin qui va avoir Gégé le Futé avec un fil aussi gros? Ahahahaha!
Il s'esclaffe lourdement en se renversant légèrement en arrière, faisant onduler son gros ventre et la grosse clef en dessous. Ses yeux se remplissent de larmes. Avant même que l'idée vous traverse l'esprit, vous voyez une main rachitique passer entre les barreaux et s'emparer subreptiscement de la clef. Gégé le Futé s'essuie les yeux, reprend son sérieux, et vous jette un regard menaçant avant de remonter :
-Vous avisez pas à me faire revenir pour rien, bande de moules à crottes!
Il remonte pesamment l'escalier, tandis que le vieux dément se relève lentement, la clef à la main, en vous faisant un clin d'oeil.




Vous tentez de vous évader, par BanjiBanjo

Une fois votre geôlier suffisament éloigné, vous vous tournez vers le vieillard, les yeux pleins d'espoir : - Vous êtes trop fort ! Allez, sortons !  Vous tendez la m…