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Chapitre 1: Une disparition inexplicable, par Jacr72

Sylvie était en route, direction la nationale 50. À bord de sa voiture siégeait son petit ami Maxence. Tous deux devaient rendre visite à de la famille éloignée.
La voiture arpentait le Nevada. En pleine zone désertique, il était rare d'apercevoir d'autres personnes. Le lieu était ensoleillé et il y faisait une chaleur suffocante.
Alors en pleine discussion portant sur le voyage, un frisson parcourue Sylvie, c'était très étrange.
C'était comme si quelqu'un d'autre la suivait, prise par la panique, Sylvie décida de s'arrêter sur le côté de la route.
Elle s'arrêta au pied d'un arbre, étrangement très vert, tout seul et au milieu d'un désert. Son écorce était rougeâtre, il devait s'agir d'un saule pleureur.
Sylvie, de plus en plus paniquée, ressentait toujours une sensation étrange, comme si... elle était suivie.


 



- Il y a quelqu'un ici, je le sens, s'exclama Sylvie. 


 



- Ne sois pas ridicule, c'est complétement impossible, on est en plein désert, c'est vide ici, répondit Maxence perplexe.


 



— J'en suis certaine, dit elle d'une voix tremblantes, ne restons pas longtemps ici, rien ne va ! Comment un saule pleureur, qui nécessite une quantité astronomique d'eau peut être ici, en plein désert ??


 



- Tu as raison, tu n'es pas encore complétement folle, reprenons la route tant qu'il en est encore temps.


 



La voiture redémarra, on entendait seulement le bruit du moteur, l'atmosphère était très lourde.
Vingt minutes se sont écoulées, à bord, Maxence avait l'air stressé, quelque chose le préoccupait.
Sylvie était occupée à lutter contre le sommeil tout en conduisant.


 



En bâillant, elle dit — tu vas bien Maxence ?


 



- Oui oui, j'ai seulement un peu de stresse, tout va bien pour toi ma chérie ?


 



- Un peu de fatigue, mais...


 



Elle n'a pas eu le temps de finir que Maxence s'exclama — Regarde au fond, tu n'as pas l'air de voir quelque chose bouger ?
Maxence fixait du regard un point noir visible depuis la voiture. Cette chose était loin devant.


 



- Et après, c'est moi que l'on traite de folle ! S'exclama Sylvie. 


 



- Je te dis que je vois quelque chose bouger, dit Maxence d'une voix tremblante, ma chérie, par pitié, fais-moi confiance, au moins aujourd'hui.


 



— Tu te fais des images, de toute façon, que peut-on y faire ? C'est sûrement un promeneur. 


 



- En plein désert, je n'y crois pas trop...


 



En se rapprochant, la voiture laissa distinguer un autre saule pleureur.


 



- C'est vraiment très étrange, comment un arbre comme celui-ci peut-il pousser en plein désert ?? Mon chéri, tu pourrais venir y jeter un œil s'il te plaît ?


 



- J'y vais à condition que tu viennes avec moi.


 



- Que... Que je vienne, balbutia Sylvie, si je le fais, c'est bien parce que je t'aime.


 



Sylvie rabattue la voiture sur le bord de la route, à côté de l'arbre.


 



- Tu ne trouves pas qu'il y a énormément de ressemblance avec l'arbre que l'on a vu tout à l'heure ? Demanda Maxence 


 



- Je dirais même plus, ils sont complétement identiques, tu ne trouves pas ça bizarre ?


 



- Je ne me pose même plus la question, le trajet a été tellement étrange ! S'exclama Maxence.


 



- Tu m'avais promis de sortir voir l'arbre de plus près, aller, sort et je te rejoins.


 



Maxence sortait du véhicule et avança d'un pas timide vers l'arbre. 
Il se retourna et d'un pas de stupeur, il vit Sylvie redémarrer la voiture et partir à toute vitesse sur la nationale 50.


 



Maxence, ahuri, cria de toutes ses forces.


 



- P... Tu fais quoi Sylvie !!!!


 



C'était peine perdue, la voiture était déjà partie bien loin...


 



Maxence n'avait pas eu le temps de réagir qu'une ombre gigantesque apparue derrière lui...


 


 



Ne reste plus qu'une plume rose et un morceau d'écorce rouge.
Bientôt 17 h, le silence pèse sur cette nationale 50.


 


 


 


                                          ***


 


 


 


L'horloge affiche 9h30 dans cet appartement de Paris. Gnokineau Creinier vient de se réveiller, planté devant une table en bois, il y dépose du pain et de la confiture.
Gnokineau Creinier est un Français, grand et mince. Il est vêtu d'une chemise de nuit blanche et d'une paire de pantoufles. Il s'assied sur une chaise puis prit la radio. Il l'alluma et prit une tartine de pain. 



" — Une personne a été portée disparu aux alentours de la National 50, dans le Nevada. Le jeune homme, âge de 26 ans, devait rendre visite à sa famille et roulait sur cette même route. Sa femme était présente avec lui avant qu'il ne sorte de la voiture pour examiner un arbre. Sa femme attendait dans la voiture, elle affirme avoir senti d'énormes frissons et avoir eu la sensation horrible qu'une autre personne était présente. Ayant pris peur, elle avoue avoir redémarré la voiture et abandonner son mari. Encore choquée, elle n'a rien dit de plus. Elle devrait rester en détention provisoire le temps d'un dernier interrogatoire. Il est 9h45, merci d'avoir choisi France info."



Gnokineau soupira puis éteignit la radio, il se leva et débarrassa ses affaires. Il commença une journée habituelle, célèbre détective, il est toujours à la recherche de travail.




Les Ombres de la Nationale 50, par TRB-x

Gnokineau Creinier, malgré son air nonchalant, avait un esprit vif et analytique. La nouvelle de la disparition de ce jeune homme sur la nationale 50 l'avait intrigué. Il avait dé…