Et il n'en restera qu'un !, par Lyn

Venez on écrit une histoire frémissante, sanglante et crispante… un jeu d’élimination ! Survival game, Battle Royal, Slasher, peu me chaut du moment qu’à…




Chapitre 1: Le huitième jour., par Dewild

-Ce n'est...nous ne sommes que cinq ! Mais et...et tous les autres...


N°1 me fixe avec insistance. De toute évidence, il essaie de paraître effrayant, mais c'est lui qui est terrorisé:


-Oui, nous sommes 5, trois hommes et deux femmes. 


Dans le coin sombre de la pièce, à seulement quelques mètres d'ici, deux jeunes filles regardent le sol. Les deux pleurent, sauf que celle de droite est légèrement plus bruyante. Niveau morphologique, elles sont aux antipodes l'une de l'autre. La première est grande, blonde, aux cheveux longs, un oeil vert, un oeil bleu. La seconde ne doit pas mesurer plus d'un mètre cinquante, voire soixante. Enfin, elle est plus petite que l'affiche du dernier film à la mode. Des cheveux roux sublimes et soyeux descendent jusqu'à ses épaules et elle ressemble un peu à ces femmes enfants souvent adulés par les hommes pour de très mauvaises raisons, mûrs ou non d'ailleurs.


Soudain, une voix grave résonne dans nos oreilles:


-Au commencement, il n'y avait que sept jours. 


Abasourdi, je fixe mon interlocuteur. Véritable armoire à glace, il ressemble un peu à Wesley Snipes dans mon film de vampire favori. En tout cas, lui aussi, il ne me ressemble absolument pas. Je m'appelle Ikari, j'ai 20 ans. Je suis de taille moyenne, les cheveux noirs, les yeux amandes marrons, un poil timide, aussi hypersensible que vous tous réunis enfin...un humain lambda.


-Mais les plaies s'abattirent et le huitième jour, une création nous força à créer la sphère du huitième jour, celui de la renaissance.


Près de moi, un autre jeune homme m'agrippe fermement la main. Il fait tellement sombre que je ne l'avais même pas remarqué.


-C'est lui, le seul, le vrai. Je l'ai toujours su, et me voilà enfin prêt de vous, prêt à entendre la vérité.


Lui, est de morphologue classique aussi, un visage aux traits fins, un accoutrement sombre sur lui, quelques marques sur le coup. 


La salle où nous sommes ressemble à l'un de ces bunkers antiatomique, dans le film d'anticipation à la télévision. Je n'ai pas beaucoup de qualités, mais j'ai une grande imagination.


Soudain, juste à côté des jeunes filles, l'acier se met à bouger et une porte s'ouvre. Instinctivement, je me cache les yeux, mais aucune lumière ne vint m'éblouir.


Au dessus de nous, une trappe s'ouvre, mais cette fois, je distingue une lumière vive. Quelque chose sort de l'ouverture. Un tentacule violet phosphorescent glisse jusqu'à nos pieds. Il est gluant et visqueux. Pourtant, quelque chose brille au milieu de l'épais liquide répugnant. 


Malgré les réticiences de mes compagnons de fortune, je plonge mes mains dans la masse et en ressort un objet similaire à une arme, une sorte de pistolet futuriste. En l'examinant de plus près, je constate qu'il ressemble, dans sa confection à du plastique, ou à de la résine. Une vive lueur s'échappe du canon. 


Le tentacule remonte aussitôt et nous frissonnons tous.


-Seul quatre d'entre vous verront l'aube du huitième jour, le cinquième rejoindra les saints du verset.


-Nous voilà dans un délire évangelique à deux balles, rage le tueur de vampire en frappant les murs. Qu'est-ce que ça veut dire ?


Une des jeunes filles avait quitté le bunker et marche vers nous, le teint pâle et livide. Si elle avait vu un fantôme, elle irait mieux:


-Venez...c'est la fin, chuchote t-elle.


Elle recule de quelques pas et nous la suivons aussitôt. 


Mais ce que nous vimes...


Si vous êtes un être humain, vous ne pourrez pas me lire. Car à l'extérieur, il n'y avait plus rien. Devant nous s'étalait à perte de vue des batiments noirs, enveloppés de brumes.


-Le huitième jour...dieu détruisit les sept premiers... ajouta le garçon sombre en avançant le premier.


Il marcha rapidement puis fit volte face.


-Je les ai entendues, toutes, me prédire cela.


Mon arme se mit à trembler.


Quelque chose allait se passer...tôt ou tard...et pourtant...


Nous ne serons que quatre à le voir.