Vous contournez la maison, par Bat.Jacl

Poussé par la curiosité et le hurlement lointain du loup, vous décidez de contourner la maison en pain d'épice, laissant derrière vous la lumière chaleureuse…




Chapitre 3: Vous restez dans le jardin, par Lyn

Vous vous apprêtez à poursuivre votre route quand le hurlement du loup retentit avec plus de force dans forêt, si bien que vous chancelez.


Par ailleurs, face à la profondeur abyssale des ténèbres qui vous attendent, vous espérez que le jour finira par se lever et décidez de faire une courte halte dans le jardin, estimant être suffisamment loin de la maison pour passer inaperçu aux yeux de son ou ses potentiels occupants.


Vous pourriez, par la même occasion, emporter quelques provisions en attendant de trouver de quoi vous sustenter, autre que les morceaux de pain dans votre poche de gauche.


Vous trouvez un tas de rochers en guimauve et vous y lovez quelques instants, non sans avoir laissé votre petite main avide cueillir quelques fleurs au passage.


Vous vous permettez d’en croquer une afin de savourer pleinement cette courte pause.


Vous revient le visage aimant de la femme, les yeux gorgés de larmes « Cours, mon enfant, cours ! ».


Vous croquez une deuxième fleur.


Vous sentez le contacte d’une peau contre la vôtre. C’est doux.


Vous croquez une troisième fleur.


Vous entendez un cœur battre calmement contre votre oreille. Le vôtre s’apaise aussi.


Vous croquez une quatrième fleur.


Des bras vous bercent doucement. C’est bon.


Vous croquez une cinquième fleur.


« Là, là, tu es en sécurité ».





Vous perdez le compte.


« Oh, qu’il est joli celui-là ! » s’écrie une voix de femme.


Le corps gourd et l’esprit perdu entre le réel et l’irréel, vous êtes incapable de réagir alors que de longs doigts fourchus sinuent sous vos vêtements pour palper votre peau, avant de glisser un mystérieux bonbon entre votre mâchoire semi-ouverte.


C’est bon.


« Tu en veux encore ? »





Où je suis ?


« Tiens, mange mon enfant. ».





Quel jour on est ?


« N’aie pas peur, mange mon enfant. ».





Depuis quand je suis là ?


« J’en ai apporté d’autres, mange mon enfant. ».





Que… ?


« Ne t’inquiète pas, mange mon enfant. ».





« Bien, le four est prêt. ».




Vous cuisinez, par Bat.Jacl

La chaleur du four caresse votre visage alors que vous vous penchez pour vérifier la cuisson. D'un geste assuré, vous refermez la porte, piégeant ce qui semble être une cou…