8 ,juin 2025, environ 21h30 Sous mes pieds, gondolé, j’entends grincer,Le vieux bois, placé là, il y a de ça,Tant d’années, oublié, à la merci de nos pieds,Entrelac, qui craqua, sous chacun de mes pa…
12 juin 2025, 23h07
Je les connais si bien,
Les quatre murs blancs de ma chambre,
Ils sont mon quotidien,
De décembre à décembre,
Je ne les connais que trop,
Les médecins en blouse blanche,
Qui répètent le même numéro,
À chaque fois je me retranche,
Ils me font prendre des pilules,
Dont je ne connais pas les effets,
Puis m’enferment dans ma cellule,
Est-ce un rêve ou la réalité, je ne sais jamais,
J’ai toujours une personne à côté de moi,
Mais ils ne la voient pas je crois,
Ils me disent de leur faire confiance,
Que bientôt tout sera fini,
Que mon sentiment de défiance,
Est un faux ami,
Quand je les entends, je veux y croire,
Après tout, ils ont l’air gentils,
Mais quand vient le noir,
Je sais qu’ils ont menti,
C’est la voix qui me le dit,
La voix, elle, est mon amie,
Je suis déchirée entre deux parties de moi,
Je souffre de terribles maux de tête,
Ils te mentent ; en eux j’ai fois,
Tu vas rester ici ; je vais sortir, ils sont honnêtes,
Tu es naïve ; je suis forte !
Tu n’es rien ; je suis aimée !
C’est une prison ; ce n’est qu’une porte !
Tu es droguée ; c’est pour m’aider !
Tu es sans espoirs ; ils vont réussir !
Tu vas abandonner ; je vais tenir !
Tu es du passé ; j’ai un avenir !
Tu vas mourir ; je vais sortir !
Docteur Jouot, nouvelle entrée,
Elle s’est remise à hurler,
Son état ne s’améliore toujours pas,
Je pense que jamais elle ne sortira,
Elle a perdu pieds avec la réalité,
Ne sais plus depuis combien d’années,
Elle est patiente dans notre établissement,
Elle n’en as plus pour longtemps,
À ce rythme, son esprit se déchirera bientôt,
En face d’elle, je n’ai plus les mots,
Son destin est un tourment,
Pauvre enfant.
15 juin 2025, 23h53 Quatre vers pour une histoire,Quatre vers pour y croire,Quatre vers de désespoir,Quatre vers dans le mouroir.