06 Juillet , par R.Th

L’oeil de la nuit se lève lentement derrière la fenêtre,Il juge sévèrement chacune des parties de mon être,Séléné a raison, ce soir même l’absinthe de mon verre,N’arrive à me faire oublier le trauma …




Chapitre 28: 07 juillet , par R.Th

Un craquement de sol, je me retourne dans un sursaut effrayé,

L’ai-je vraiment vu sa cage thoracique une fois se soulever,

Ou n’était-ce qu’un mirage pour protéger cette défaillante psyché,

Faut-il donner crédit à ces sens qui ne semblent que m’égarer,

Des sirènes sonnent au loin, pompiers ou policiers s’avancent,

Ou n’est-ce que le rythme sur mes tempes de mes veines qui dansent,

Dans un murmure ton corps se désintègre en une myriade de papillons rouges,

Je jurerai de voir tes membres qui bougent,

Mais, quand la lumière revient tu es toujours là,

Où peut être est-ce moi qui ne le suis pas,

Le liquide s'écoule à nouveau dans le verre comme les secondes qui s’écoulent,

Il vient réchauffer ma gorge, plus épais et sirupeux devant mes sens qui s'écroulent,

Le miroir dresse un portrait puissant,

Chaque gorgée d'éthanol métallique me fait l’effet de boire ton sang,

Ou bien serait-ce le mien qui se mêle au tiens ?

Après tout, depuis que tu es mort, sont liés nos destins,

Je ne sais plus où tu finis où je commence,

Depuis qu’a débutée notre dernière danse,

Un nouvelle portion de liquide descend dans mon sang,

La réalité s'évapore un peu plus chaque instant.

Une arme sur le bureau, des sirènes mirages,

J’attends que l’avenir décide pour moi ce qui sera sage.