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Alors, petite note d'auteur pour préciser deux trois choses.
Déjà, rassurez vous, je vais bien, ce poème ne représente aucunement mon état d'esprit actuel. J'ai juste écrit ce qui me venait, avec comme idée de base que ça se passe dans une gare. Pour le reste, j'écris comme ça me vient.
Mais je vais bien !
S'il y a des fautes, désolé, hésitez pas à me le faire savoir, et je corrigerais ça !
Ça m'a pris une heure pour faire ce poème, si jamais.
J'en suis plutôt content ^^
Voilà, si vous avez des commentaires, hésitez pas !
5 juin 2025, 01h06
Plongé dans le noir d'une nuit froide,
Alors qu'une fine bruine mouillait mon visage,
Je voyais au loin dans ce temps maussade,
Le train disparaître dans un virage,
Emportant avec lui la muse de mes jours,
L’étoile sacrée de mon amour,
Pleurais-je ? Comment le savoir,
Quand roulaient sur mes joues des larmes de ciel,
Rentrer ? Comment le pouvoir,
Quand chaque pas alors n’étaient tournés que vers elle,
Ses cheveux couleur de cuivre illuminaient ma vie,
Et son parfum me suivait où que je sois,
Ses yeux émeraudes n’avaient besoin, je le dis,
Ni de mots, ni de voix,
Ses lèvres avait un goût de paradis,
Faisant penser à de la fraise sucrée,
Et son menton fin et joli,
Aimant tant contre moi se glisser,
Je chérissais au plus profond de moi ces souvenirs,
Afin que jamais ils ne puissent dépérir,
Car je savais que jamais je ne reverrai,
Ses cheveux, Ses yeux, Ses lèvres et son menton,
Jamais plus je ne connaîtrai,
Ni l’amour, ni la passion,
Voilà des heures maintenant que j’étais dans cette gare,
Que mes pieds s’enracinaient dans le sol en béton,
Que la bruine se déversait sur mon visage hagard,
Que chaque instant devenait de plus en plus long,
Je ne pouvais me résoudre à faire demi-tour,
Je ne pouvais me résoudre à vivre sans elle,
Je ne pouvais me résoudre à fuir mon amour,
Je ne pouvais me résoudre à un destin tel,
Il est dans la vie des moment où il faut faire des choix,
Décider d’avancer, ou de s’arrêter là,
Moi, je ne bougeais toujours pas,
Malgré la pluie, je restais coi,
Un nouveau train arriva alors,
Ses phares jaunes perçant les ténèbres,
Telles deux énormes pépites d’or,
À l’aura funèbre,
Après tout, si je ne pouvais reculer, pourquoi m’y forcer ?
Je pouvais toujours avancer,
Cette pensée calma mon esprit,
Et allégea enfin mon cœur,
J’allais prendre le train moi aussi,
Le prendre de bonheur,
C’est dans cette gare que je fis mon dernier pas en avant,
Plongé dans le noir d’une nuit froide,
Voyant au près dans ce temps maussade,
Le train s’approcher dans un bruit d’orage,
Jamais je ne m’étais senti aussi vivant,
Dans cette gare, à l’heure où tout le monde dort,
Dans cette gare, où j’accueillais la mort.