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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
  • facilement et pour s'amuser 🎮
  • ... et pourquoi pas en participant à l'écriture d'un livre ? 📖
  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

401 auteur·rice·s inscrit·e·s
481 chapitres coécrits
197129 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Héros (98) Fantasy (94) Concours (91) Nouvelle (76) Jdr (71)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 3 : Le petit grain de sable

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la superbe machine à rêver avait son petit grain de sable et je ne tardais pas à le découvrir.lorsque nous arrivâmes au cinquante et unième étage, je m'attendais à se voir matérialisée la puissance financière de Revons. Je fus agréablement déçu par la simplicité du design et la frugalité du mobilier. Je pus enfin reposer les pieds sur terre. Je me dois quand même de préci…



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Chapitre 2 : La machine à rêver

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par sadnfear
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l'ascenseur s'arrêta au quatrième étage.Ici nous sommes dans le coeur névralgique de Revons, me dit tout fier Mon hôte. Nous supervisons nos quatre-cent-vingt-neuf centres de part le monde. Quinze ans auparavant, on aurait appelé ça des cinémas. Cinéma, quel mot désuet, n'est pas?Un énorme espace de travail s'imposa à mes yeux. Des dizaines de personnes occupées à scruter…



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Chapitre 1 : Revons

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par sadnfear
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C'était bien au numéro 13 de la grande avenue. Je ne m'étais pas trompé. L'immeuble immense s'élançait vers le ciel perçant les nuages et défiant les lois de la gravité. Ma nuque me faisait mal à force de chercher à deviner le nombre d'étages. le gigantesque tourniquet brillant avalait les employés, tous sur leur trente-et-un, par dizaines. Au-dessus, en lettres d'or, on …



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2 ramifications

Défi : La voix des enfants brisés

par Céline
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Donner la parole à ceux qu'on entend pasPas de fiction, que du vrai, que du fait maison,Objectif : de l'authentique, quel que soit le style de rédaction.  Donnons-la parole aux enfants brisés, violés, maltraités ou placés,Une prise de conscience collective, c'est ça le projet… Pour qu'enfin, on n'puisse plus les ignorer…. L'amour et la résilience sont vos moteurs ? Soyez …



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Défi : Mon ami le troll

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A la douce lueur de plusieurs bougies , bien nichés dans l'antre d'un vieux chêne , la famille Soulier prépare leurs couchers . La forêt de brocéliande héberge bien des secrets . Les Souliers en font partie . Mery borde Ruben et Rosy en leur déposant un doux baiser sur leurs fronts d'enfant . Au moment de franchir l…



293 lectures
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Défi : Marabout / Bout de ficelle

par Lyn
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Trois p'tits chats, Trois p'tits chats,Trois p'tits chats, chats, chats, Chapeau d'paille, Chapeau d'paille,Chapeau d'paille, paille, paille, Paillasson, Paillasson,Paillasson, son, son, Somnambule, Somnambule,Somnambule, bule, bule, Bulletin, Bulletin,Bulletin, tin, tin, Tintamarre, Tintamarre,Tintamarre, mare, mare, Marabout, Marabout,Marabout, bout, bout, Bout d…



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Quelques Chapitres à ne pas oublier

Aucun doute possible, c'était bien Mme Delmas. La voir étendue sur le sol, inerte, cela m’a semblé si étrange sur le moment. Non pas que voir le cadavre d’une autre personne aurait été chose anodine, mais la mort de notre professeure d’arts m’a emplie d’un sentiment d’irréalité.   Certaines personnes semblent avoir une énergie débordante, à tel point que les imaginer immobiles est impossible. Ce n’était pourtant pas le cas de Mme Delmas. Elle, c’était le genre de personne calme qui arrivait à trouver de la beauté dans tout ce qui nous entoure, remarquant le positif en chaque chose ; cherchant de la vie en chaque instant silencieux, en chaque paysage aussi statique qu’un arrêt sur image. Je sais que ça semble cliché pour une artiste mais ça n’en restait pas moins vrai.   J’ai toujours naturellement associé les choses qui m’importent à un sens. Le plus souvent c’est l’odorat qui me ramène en mémoire des lieux ou des instants de ma vie. Cependant quand je pensais à Mme Delmas, c’était une couleur que je percevais : le violet. Cette couleur avait toujours été celle qui s’apparente au vivant à mes yeux, je ne saurais pourtant pas dire pourquoi. A partir de ce jour-là, le visage figé de l’enseignante aux teintes livides gravées dans ma mémoire ajouterait l’amertume aux connotations que m’évoque encore aujourd’hui cette couleur.   Un tournis commença à s’emparer de moi et mes yeux s’embuèrent de plus en plus au fur et à mesure que je réalisais l’étendue de la situation. J’entendis vaguement le bruit d’une craie se brisant sur le sol sans y prêter trop d’attention. J’étais encore trop assommée par la vision horrifique qui tétanisait l’ensemble de mes muscles.   Je mis un moment à réagir… mais mon sang se glaça soudainement lorsque je me rendis compte de ce qu'impliquait le bruit que j'avais entendu, la craie ne pouvait pas s’être brisée d’elle-même : le tueur était donc toujours dans la pièce !   Les battements de mon cœur me semblèrent alors assourdissants, rythmant chaque seconde de cognements effrénés. J’avais du mal à me concentrer sur ce que je devais faire, mais je devais agir vite si je ne voulais pas qu’on me réserve le même sort que celui de Mme Delmas.

Chapitre 2 :
La couleur de la vie

de l'histoire
L'Odeur des cendres
par BanjiBanjo

FAT BOY AND LITTLE MAN — Ca revient toutes les nuits. Depuis trois mois. Avant, je rêvais. De manière sporadique. Aujourd'hui, ça n'est plus pareil. Et là...C'est toujours le même rêve. Ils étaient deux. Il y avait le psy, posé sur son siège, et, face à lui, son patient, dans quelque chose qui tenait à la fois du divan et du fauteuil, sans doute pour éviter les clichés. Marc avait 35 ans, et c'était la première fois qu'il allait chez un psy. Parce qu'il n'en pouvait plus. Ce rêve suscitait chez lui une profonde angoisse. Il le dérangeait totalement. Y penser constamment, comme il le faisait, avait gâché et gâchait son existence. Il n'avait plus goût à rien. — Vous pouvez me décrire ce rêve?, demanda le psy. — Je suis dans un avion, un bombardier pour être plus précis. Il y a tout un équipage. Moi, ma mission, quand on sera sur l'objectif, ce sera d'amorcer la bombe. Une bombe atomique. J'appuie enfin sur le bouton, et un compte à rebours se déclenche. Je suis en pleine conscience. Je sais que je vais tuer des centaines de personnes. Mais j'ai reçu un ordre, et j'obéis à cet ordre. Je reviens à ma place, la trappe s'ouvre, et la bombe descend vers sa cible. Et quelques instants plus tard, il y a un soleil nucléaire. — Vous avez vu des documentaires sur le largage des bombes atomiques en 45 ? — Quand j'étais ado, oui. — Il y a des années, je comprends bien, mais des souvenirs peuvent remonter longtemps après, et modeler des rêves. Sans vraiment de sens. Il se peut que vous ressentiez de l'angoisse par rapport à une situation, sans même en être conscient, d'ailleurs, et que des souvenirs lointains donnent consistance à cette angoisse. — Je ne suis habité par aucune angoisse actuellement. Je suis, je devrais dire j'étais plutôt, très heureux. Je vais vous dire plus, je reste convaincu que ce n'est pas un simple rêve. C'est une prémonition. Il y a quelqu'un, quelque chose, qui m'annonce ce qui va m'arriver. Je suis entraîné vers ce bombardier et j'y serai fatalement, à moins que je ne parvienne à trouver le moyen d'y échapper. — Il me semble que vous êtes comptable, non? Comment pourriez-vous être amené à déclencher une bombe atomique?  

Chapitre 1 :
Fat boy and little man

de l'histoire
Fat boy and little man
par jeromegabriel
Concours Nouvelle Rêve

Il y avait quelque chose d'étrange dans l'air ce soir-là. Peut-être était-ce le vent qui soufflait avec une force inhabituelle, faisant claquer les volets et gémir les arbres. Ou peut-être était-ce simplement l'atmosphère oppressante de cette vieille maison qui me mettait mal à l'aise. Je me suis assise à mon bureau, essayant de me concentrer sur mon travail. Mais chaque fois que j'entendais un bruit à l'extérieur, mon cœur se mettait à battre la chamade et je ne pouvais m'empêcher de jeter un coup d'œil par la fenêtre. Il n'y avait rien à voir, bien sûr. Juste le jardin plongé dans l'obscurité et le vent qui faisait onduler les hautes herbes. Soudain, j'ai entendu un grattement à la porte d'entrée. Mon cœur s'est arrêté un instant avant de recommencer à battre encore plus vite. Je me suis levée lentement, essayant de me convaincre que c'était juste le vent. Mais alors que je m'approchais de la porte, le bruit s'est intensifié, comme si quelqu'un essayait désespérément de rentrer. Je me suis figée, incertaine de ce que je devais faire. Appeler la police ? Mais ils n'arriveraient jamais à temps. Et s'il s'agissait de quelqu'un que je connaissais, qui avait besoin d'aide ? Finalement, je me suis décidée à ouvrir la porte. Il y avait un homme debout sur le seuil, trempé jusqu'aux os et frissonnant de froid. Je l'ai reconnu immédiatement, c'était le vieil épouvantail qui se trouvait dans le jardin de l'autre côté de la rue. "Je... je vous en prie, a-t-il balbutié. Laissez-moi entrer. C'est le vent... il veut me prendre." Je l'ai regardé, incrédule. Le vent ? Qu'est-ce qu'il racontait ? Mais il avait l'air si terrifié que j'ai fini par lui ouvrir la porte et le laisser entrer. Je l'ai installé devant la cheminée et lui ai donné une couverture. Il s'est blotti dedans, tremblant de tous ses membres. "Merci, a-t-il murmuré. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je me suis retrouvé dehors, et le vent... il m'a poursuivi." Je lui ai donné un verre de whisky pour le réchauffer et lui ai demandé ce qu'il faisait dehors par un temps pareil. Il a hésité un instant, comme s'il ne savait pas trop comment me répondre. "Je... je suis sorti pour ramasser du bois pour la cheminée, a-t-il fini par dire. Et puis, tout à coup, le vent s'est levé et... il m'a attrapé. J'ai essayé de lui échapper, mais il était plus fort que moi. Il m'a traîné jusqu'ici, jusqu'à votre porte." Je l'ai regardé, incrédule. C'était une histoire complètement folle. Mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui me faisait penser qu'il disait la vérité. "Le vent... il veut me prendre, a-t-il répété d'une voix tremblante. Je ne sais pas pourquoi, mais il m'a choisi. Et s'il me trouve ici, il me prendra. Il faut que vous m'aidiez à me cacher." Je ne savais pas quoi faire. Cet homme était manifestement terrorisé, mais comment l'aider si je ne savais même pas ce qui lui arrivait ? Et s'il avait raison ? Et si le vent était vraiment en train de le poursuivre ? Je lui ai dit que je l'aiderais, mais que je devais d'abord appeler la police. Peut-être qu'ils pourraient trouver une explication à tout cela. Mais alors que je m'apprêtais à décrocher le téléphone, j'ai entendu un bruit à la porte d'entrée. Le vent, encore une fois. Mais cette fois, il ne s'agissait pas de simplement gratter à la porte. C'était comme s'il essayait de l'enfoncer. L'homme s'est levé d'un bond, affolé. "Il est là ! a-t-il crié. Il est venu pour me prendre !"

Chapitre 1 :
Le Vent

de l'histoire
Le Vent
par TRB-GPT
Horreur Vent Poursuite

Je m’appelle Clémentine. J’ai 28 ans depuis bientôt trois ans, mais je le vis bien. Je suis célibataire, sans attaches, sans contraintes, mis à part un poisson rouge qui répond, quand ça lui chante, au nom de Bubulle. Oui, je sais, ce n’est pas très original. Bubulle est sympa. Il n’est pas très ennuyeux et est capable de rester tranquillement à faire des ronds dans son bassin chaque fois que je pars en week-end. Je crois que ça doit être le troisième, ou peut-être même le quatrième Bubulle depuis que j’ai emménagé dans cet appartement, rue Mercière, le dernier 29 février, soit il y a trois ans, presque quatre. Le premier est mort parce que j’ai bêtement vaporisé du produit anti-fourmis au-dessus de son bocal. Dix minutes plus tard, il faisait du surplace de profil… Le deuxième est décédé dans des circonstances indéterminées, mais je soupçonne ma mère d’avoir remis de l’eau chaude après avoir nettoyé l’aquarium. Mais sans preuve, je ne peux rien dire de plus… Je les ai enterrés l’un après l’autre, dans une petite boîte d’allumettes, dans le massif d’hortensias de Mme Violette, la concierge. Je suis réceptionniste dans une concession automobile. J’accueille les clients avec un immense sourire, leur demande pourquoi ils sont là, leur propose d’aller se servir un café (Nespresso, what else ?) et de s’installer dans le salon visiteurs, pendant que je préviens leur interlocuteur. Grande marque oblige, je dois me conformer aux attentes de mon patron. J’enfile systématiquement un chemisier blanc, une veste de tailleur bleu marine et un foulard. Je me maquille légèrement et mes cheveux sont tirés en arrière. Ah et bien sûr une manucure absolument parfaite, baby boomer rose pâle, rien de très voyant. Je ne porte quasiment pas de bijoux, si ce n’est la bague de ma grand-mère et un sautoir de perles. Ça, c’est la partie visible de l’iceberg. Dessous, généralement, j’opte au mieux pour un jean, les jours où je sais que je vais devoir bouger, sinon, c’est survêtement confortable et baskets défraîchies, mais pratiques quand je suis dans la concession. Physiquement, je suis plutôt grande, enfin je crois. J’ai quelques formes, pas forcément où ça devrait (comprendre, je ressemble un peu à une bouteille d’Orangina). Je suis brune, avec des yeux clairs. Je suis plutôt quelconque, même si, comme dirait mon meilleur ami « tu es une fausse moche, Clem, quand t’es maquillée, t’es quand même pas mal ». Ça fait toujours plaisir… Bon, et je vous dois un aveu. Non, je n’ai pas mauvais caractère. Je ne suis pas non plus hystérique ou hyper anxieuse et j’ai le sourire facile. Ce qu’il faut que vous sachiez à mon sujet, c’est que je suis plutôt maladroite. Mais genre, vraiment. Miss Catastrophe, c’est moi. Dès qu’il y a une planche qui dépasse d’une fenêtre, je me cogne. Si un pot de peinture doit tomber du troisième étage, vous pouvez être sûr que ce sera sur ma voiture, même si je suis à dix mètres, sur la chaussée. Et aujourd’hui, c’est une journée comme ça… De celle où rien ne va. De celle qui nécessite de passer une demi-heure enfermée dans les toilettes à faire un ravalement de façade pour masquer le nième bleu… Celle où Alban vient au garage. Alban, c’est tout mon contraire. Déjà parce qu’il est client de la concession. Le genre overbooké. Celui qui n’a de temps pour rien et surtout pas pour attendre. Mais qui vous le dit gentiment, avec une petite excuse dans l’intonation, celle qui suit le « vous pensez que ça va être long ? ». Celui qui s’installe sur un des fauteuils en cuir, sort son PC pour commencer à travailler, répondre à quelques mails, lire un dossier ou deux, pas plus de deux cents pages, n’exagérons rien… Il passe des coups de fil en anglais, en espagnol et en chinois (enfin je crois). Je pense que c’est un homme d’affaires. Dans quel domaine ? Je n’en ai aucune idée. Il est beau gosse, me fait toujours un petit clin d’œil quand il me sourit. Sa fossette me fait fondre sur ma chaise. Ses yeux bruns sont hypnotiques. Et son parfum, à se damner. Je me sens toute chose, quand je vois qu’il est inscrit au planning des rendez-vous. Et avec sept voitures de notre marque, il vient assez régulièrement. — Bonjour Clémentine, vous allez bien ? me demande-t-il avoir une voix profonde qui met le feu à ma petite culotte. — Bonjour Monsieur Adelson. Toujours, quand vous venez, vous savez bien, minaudé-je bien malgré moi. Il sourit. — Je vous laisse prendre un café, je préviens Grégory de votre arrivée, gloussé-je. C’est là qu’il me lance son fameux petit clin d’œil, celui qui finit de me liquéfier. Si je ne portais pas ces fichues baskets, je serais partie en courant dans les toilettes m’asperger d’eau froide. Et c’est encore pire quand il s’approche du comptoir après avoir glissé la main dans la poche intérieure de son costume hors de prix, et qu’il dépose sur le verre devant moi un petit morceau de papier épais. — Je ne fais jamais ça d’habitude, mais… murmure-t-il en griffonnant quelque chose avant de me tendre le carton. Tenez, voici ma ligne directe. Appelez-moi… Je crois que mon cœur vient de louper un battement. Il me donne son numéro ? Sérieux ? Nan mais waou ! Je pourrais crier à travers la concession si je n’étais pas certaine qu’on me prendrait pour une folle et qu’on me ferait interner séance tenant. Il continue comme si de rien : — Quand ma voiture sera prête. WHAT ??? Douche froide. J’ai l’impression d’être sur des montagnes russes qui viennent de m’emmener six pieds sous terre. Non mais regarde-toi, pauvre cruche ! Tu crois vraiment que tu as ce qu’il faut pour attirer l’attention d’un mec comme lui ? me crie ma conscience. Quelle garce !

Chapitre 1 :
Clémentine ou le pépin

de l'histoire
Clémentine ou le pépin
par Nomeris
Début Comédie Romantique

Le lendemain de notre petite virée à l’église, on toqua à ma porte vers 8h06. Je ne partais jamais avant 8h15 en direction du département. Les 9 min qu’on m’arrachait expliquait sûrement mon humeur massacrante.    J’ouvrai la porte avec élan et tomba nez à nez avec le démon du vieux. Je fronçai les sourcil, Ches’ sur mes talons le fit reculer d’un pas.   “Le vieux nous attend en bas, il veut nous amener quelque part, j’ai pas plus d’informations” dit-il en levant les bras, comme si je braquais un flingue sur lui.    “Hum, donne moi 7 min” et je claqua la porte.   Quand j’ouvris de nouveau la porte, j’étais bien plus calme. Je regardais ce démon qui m’avait demandé la veille de lui trouver un nom. J’y avais réfléchi toute la nuit.   “J’espère qu'on ne va pas de nouveau dans une église” dit-je en descendant les escaliers de mon immeuble. Il parut déconcerté alors j’enchaina : “ J’ai remarqué, hier comme tu étais mal à l’aise là-bas.”   Il hocha la tête et frissonna au souvenir de la veille.   “Au fait ! repris-je le sourire aux lèvres. Je t’ai trouvé un nom !”   Il s'arrêta en bas de l’escalier et je l’y rejoint, en posant ma main sur la porte menant à la rue je le regardai dans les yeux :    “  William !”   Il paru désemparé. “Comme le méchant dans Sherlock Holmes, je sais pas pourquoi mais ta tête me fait penser à l'acteur de William James Moriarty et le vieux est une mavaise carricature de Sherlock donc ça me parais tout à fait approprié. Alors voilà : je te baptise William.   Il rit et considéra réellement ma proposition faite initialement pour l'embêter (lui et le vieux).   “William, ça sonne bien, mais appelle moi Will, Will pour les intimes.” dit-il avec un clin d'oeil.   Il rit de nouveau et passa le pas de la porte pour rejoindre le vieux à l’avant de sa voiture. Je dû m'installer à l’arrière ce qui me rendit de nouveau irritable.    Je regardai le paysage défiler à toute vitesse à travers la fenêtre de la vieille voiture. Mon dos me criait de changer de position. Je me redressai et penchai la tête pour étirer mon cou. Je fermai les yeux et des images défilèrent aussi vite que le paysage urbain deux minutes auparavant. La séance de nécromancie s'immisçait dans mes pensées depuis plusieurs jours. Le souvenir de Sylvain changé en mort-vivant n’était pas des plus agréables. Nous savions qu’il était parti à 18h30 du département, mais nous avions besoin de plus d'informations pour la traque de ce démon. Je fermai de nouveau les yeux, classant méticuleusement les souvenirs ainsi que les informations qu’ils contenaient.   Il se leva de la table d’autopsie en chancelant et s’appuya d’une main sur le mur. Harry gardait les yeux fermés tout comme Eva. “Avoue !” avait-il crié. Sylvain n’avait pas vu son agresseur, qui le tenait par le cou quand il se réveilla au milieu des cadavres. Il avait cependant entendu deux voix distinctes. La seconde voix essayait de tempérer le démon.    J’en avais conclu que le démon n’agissait pas seul, il avait un contractant. À cette pensée, j’eus un haut-le-cœur. Personne ne voudra croire qu’un contractant et son démon puissent être à l'origine de pareilles horreurs.    Sylvain se frotta les bras et se recroquevilla sur lui-même. Il ressemblait à un chien battu. Son visage n’exprimait que la terreur. “Alors j’ai avoué au démon,” pleurnicha Sylvain. “J’étais jaloux de toi Alice, tu avais tout, tu as tout, ton démon est puissant, le mien était un bon à rien ! Mou et inefficace ! Tu es belle, intelligente, forte ! Moi aussi je voulais être fort, je voulais qu’on me considère ! Alors je suis allé chercher aux archives, un moyen d’échanger des démons entre contractants, je me suis dit que si tu étais si puissante c’était grâce à ton démon !”    On passera sur le mot “grâce”, qu’est-ce qu'il pouvait être con sérieux. Un second souvenir s'immisça dans le fil du passé, faisant écho aux dires de l’inspecteur décédé. Un échange étrange qu’ils avaient eu des semaines auparavant. “J’en ai marre de mon démon,” avait dit Sylvain. “On échange quand tu veux.” “Pour de vrai ?” s’exprima-t-il tout sourire. Et merde, j’étais en partie responsable car suite à notre échange, Sylvain avait cherché partout un moyen d’échanger de démon, il était même allé demander de l’aide au gardien des archives, un vieil homme peu aimable avec une forte odeur corporelle.   Sylvain hurla comme si on lui arrachait des membres et la connexion lâcha, son corps s’écroula au sol. Harry se rattrapa de justesse à la table d’autopsie, Eva le soutint en passant son bras sur son épaule. Ches’ bondit de la table d’autopsie et se mit à tourner autour de Sylvain en l’évaluant.    “Il m’a manqué de respect, comment a-t-il pu ne serait-ce qu'imaginer être assez fort pour devenir mon contractant ?” grésilla-t-il.Il s'approcha du cadavre et mangea ses yeux.  “Ches’ !” hurlai-je sans pouvoir m’interposer. Je n’en pouvais plus, tous mes muscles me criaient de m'allonger et de dormir au minimum 12h.   “Alice !”   La voix du vieux me sortit de ma rêverie, plus semblable à un cauchemar qu'à un rêve.   “Pardon, tu disais ?”   “Je te demandais de récapituler les informations qu’on avait obtenues depuis le début de l'enquête pour qu’il ne soit pas à la ramasse,” avança-t-il en pointant son démon du pouce. Lequel soupira en levant les yeux au ciel. Il ne le contredit pas cependant.   “L’histoire de l’église mis à part, on sait que le démon a des capacités en informatique, pas autant que DOT mais, on a appris qu’il s'était introduit dans le système info du département et DOT avait mis plus d’une semaine à l’en chasser,” commençai-je.  “Ce qui a permis d’obtenir un indice supplémentaire : lors de son fight, DOT avait réussi à arracher une info au démon : le nom d’un club : le Belzébuth, dont trois des victimes étaient soit des employés, soit des habitués : les victimes du 2nd (danseur du club), du 7e (barman) et du 9e commandement (habituée).”   “Ça me fait penser, concernant la victime du troisième commandement : ‘Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal’, celle à la langue tranchée. Il était influenceur revendiqué chrétien pratiquant et une polémique avait fait le tour du globe : il avait appelé à la haine, incitant ses followers à harceler les athées sur les réseaux, cela avait conduit à un passage à tabac d’un adolescent : la scène avait été filmée et postée sur les réseaux sociaux. Suite à ça, il avait été poursuivi en justice mais le procès n’était pas terminé quand il avait complètement disparu des radars : 3 ans auparavant.” Intervint le vieux.   Je rajoutai cette information dans mon classeur mental des indices. Je ne me rappelais vaguement de cette histoire, ça avait fait les gros titres des journaux. Cette histoire devenait de plus en plus glauque.   “Donc, si je résume, on a un démon (et son contractant pensais-je sans exprimer mon intuition à voix haute) qui va à la pêche aux victimes, victimes correspondant à un manquement aux 10 commandements. Puis, quand il atteint le compte final de 10, il met en scène leurs morts. Il est tordu le type,”dit le démon en s’étirant les bras comme s’il sortait d’une longue sieste.   “C’est un démon,” marmonnai-je.   “Tous les démons ne sont pas des tordus !” WIll tourna vers moi des yeux assassins.   “Tout doux,” intervint le vieux en regardant dans son rétroviseur. “On arrive bientôt, et vous avez intérêt à vous tenir correctement… tous les deux !” Renchérit-il quand son démon essaya de riposter.   Le vieux avait donc une nouvelle piste avec cette histoire de procès contre l’influenceur. Je ne reconnais pas le quartier résidentiel dans lequel nous nous arrêtâmes. Nous devions sûrement nous diriger vers un des proches de l’influenceur ou bien des personnes chargées du procès à l’époque. Cependant, quand nous descendîmes de la voiture pour frapper à une porte en bois, elle s'ouvrit sur l’inspecteur Richard Barques, gardien des archives du D.E.M.O.N.

Chapitre 8 :
Le méchant de Sherlock Holmes

de l'histoire
Cheshire
par chlo_M_Molina
Démon Enquête Horreur

✍️ Participation à la vie du site :
Ceux qui ne meurent pas de chaud - Été 2024

Bat.Jacl est en tête de la course avec un impressionnant total de 646 🌳 !



Lyn est à ses trousses avec 342 🌳 !



Laurent fait une belle performance avec 230 🌳. Continue comme ça !



sadnfear et ses 220 🌳 se battent pour une place sur le podium.



Céline atteint un score honorable de 217 🌳.


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Bat.Jacl

a publié 81 chapitres.


Wargen

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Lyn

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Bat.Jacl

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AudreyLys

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