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Alors, à la base je voulais vous donner le contexte qui m'a amener à faire cet écrit, mais en fait je vais pas le faire.
En fait, rendrait l'écrit trop explicite, et je préfère vous laisser libre d'en retirer ce que vous voulez, ne pas supprimer de couches de lecture possibles.
Je suis vraiment fier de cet écrit là pour le coup.
J'aime toute l'ambiance qui est posée, comment j'ai réussi à décrire les choses, certains mots de vocabulaire employés.
Donc voilà, hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
Entre les rayons infinis, silencieusement, se déplaçait une grande silhouette aux allures sombres.
Elle était drapée d’étoffes blanches, légères, et lâches.
Ses mains étaient découvertes, de même que ses pieds, et sa tête. Ses bras, cachés si baissés, se découvraient quand elle les levaient.
De long cheveux blanc lui tombaient au milieu du dos et en cascade sur ses épaules, se confondant presque dans sa barbe tressée, dont lesdites tresses étaient cerclées en leurs pointes par des bijoux cylindriques de métal aux motifs inexplicables.
Ses yeux fatigués possédaient des pupilles d’un blanc laiteux, contrastant avec un iris bleu glacé.
Ses mains étaient, bien que de grande taille, menues. Les doigts étaient fins, dépourvus de cicatrices, et longs. Chacun d’eux portait une bague de métal, et chacune de ces bagues montrait un symbole, similaire à ceux de la barbe, mais unique à chaque bijou.
Ses pieds eux étaient plus bruts. Leurs plante étaient cornée, les talons et chevilles épaisses, comme si la silhouette avait marché pieds-nus toute sa vie.
Toute sa peau était ridée, marquée par les âges. Mais surtout, elle était tatouée du même genre de symboles dont ses bijoux étaient marqués. Cependant, ceux sur sa peau, à savoir ses mains, ses bras, ses chevilles, étaient reliés les uns aux autres par des chaînes tatouées, et comportaient plus de similitudes entre eux que ceux marqués dans le métal.
La bibliothèque, elle, était immense. En réalité, il était impossible d’en voir la fin, ni même s’il y avait une fin. Les étagères étaient de bois, un bois sombre, légèrement teinté de bordeaux. Elles étaient vielles, de petites fentes se faisaient voir ici et là, et les planches supportant les épais grimoires présentaient un léger arc.
Toutes les étagères étaient strictement les mêmes, alignées les unes aux autres, ne laissant comme seule inhabitude des espaces de vide permettant de passer d’une aile à l’autre.
Indiscernablement, toutes ces allées finissaient pas se rejoindre au cœur même de la bâtisse.
Ici, une gigantesque sphère de pierre de cinq mètres de diamètre trônait, flottant deux mètres au dessus du sol. Sous la sphère, un muret circulaire d’un mètre de haut et soixante-dix centimètres de large, fait de pierres brutes et de chaux, formait un bassin d’eau de deux mètres de diamètre.
L’eau y était claire, laissant apparaître le fond, fait des mêmes pierres que le muret, là où le reste du sol de la bibliothèque était fait de pavés, usés par les âges à subir les pas lents de la silhouette.
Autour de cette structure centrale, à deux mètres de distance du bassin, six bancs de pierre d’un mètre chacun formaient un hexagone. Les dalles étaient simples, il n’y avait pas de dos, ni d’accoudoirs.
À trois mètres des bancs, douze tables massives en bois prenaient place, rectangulaires, de cinq mètres sur deux, serties de deux blanc, formant cette fois un dodécagone.
Étrangement, ce qui permettait de connaître cette précision des distances étaient trois repères gravés dans le muret, d’un mètre, placés en triangle équilatéral.
Les infinies allées de livres, elles, commençaient quatre mètres au-delà des tables.
Respectant le même paterne géométrique, il y avait vingt-quatre départs d’allées.
Ensuite, quand l’espace entre deux allées se faisait trop grand, une nouvelle commençait, de façon à ce que jamais plus de deux mètres ne les sépare.
La silhouette, l’homme, qui errait en ces lieux, faisait deux mètres de haut, et était proportionné comme un humain normal.
Les grimoires étaient d’épais livres aux reliures de cuir. Chacun d’eux était nommé par la tranche et le devant en lettres d’or. Cependant, ces lettres n’étaient d’aucun langage terrestre, pas plus que la langue associée.
L’homme se saisit de l’un de ces ouvrages. Un petit nuage de poussière s’envola.
L’homme leva alors les yeux, semblant regarder ce simple nuage de poussière disparaître dans les ténèbres qui surplombaient cette bibliothèque, absorbant jusqu’au dernier grain de lumière, qui éclairaient pourtant la bibliothèque sans qu’aucune source de lumière n’existe.
S’approchant de l’étrange sphère de pierre, dont l’apparence n’était pas parfaitement lisse, comme si la chose s’était naturellement formée, l’homme posa son livre sur une stèle de pierre.
La stèle reposait sur une petite colonne, et était inclinée, de façon à rendre l’utilisation du livre simple.
C’était là le seul élément isolé, hors de la géométrie du lieu.
La stèle était gravée des mêmes symboles dont la peau de l’homme était marquée.
Quand l’homme ouvrit l’ancien livre, un univers apparut en lieu et place de la sphère de pierre.
Il faisait par ailleurs l’exacte même taille, et flottait lui aussi au dessus du sol.
Le bassin d’eau, jusque là calme et imperturbé, était désormais parcourut de vaguelettes partant du centre vers ses bords, comme si l’univers au dessus le frappait de vents faibles, et reflétait les milles et unes couleurs de l’univers au dessus de lui.
L’homme, lentement, tournait les pages de ce livre, rempli des mêmes lettres et de la même langue que sur la tranche et le devant, bien que noires cette fois ci.
Après plusieurs pages, il s’arrêta, parcourut du doigt la page de droite, s’arrêta encore, et finalement referma le livre.
À ce moment, l’univers disparut, la sphère de pierre reprit sa place, et le bassin retrouva son calme.
Les gestes de l’homme étaient lents, et il n’avait eu l’air nullement impressionné par le spectacle qui s’était déroulé.
Était-ce de la fatigue, après avoir parcouru ces lieux et répété les mêmes gestes durant des âges, ou du à un désintéressement vis-à-vis de tout cela ?
L’homme regarda le livre durant quelques petites secondes, alla ensuite reposer le livre, et repartit dans l’infini des rayons de la bibliothèque.