The Root Book

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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
  • facilement et pour s'amuser 🎮
  • ... et pourquoi pas en participant à l'écriture d'un livre ? 📖
  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

489 auteur·rice·s inscrit·e·s
674 chapitres coécrits
588170 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (188) Écriture (163) Début (132) Concours (127) Prologue (113)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 2 : Une page parmi des milliers

de l'histoire La bibliothèque
par R.Th
Début Écriture Collaboratif

La fatigue accumulée lors des cinquante jours de marche la clouèrent au sol. Enfin devant elle se tenait le lieu de légendes où le sommet de la montagne semblait toucher les constellations du ciel étoilé. Le rouge des oxydes de la montagne ferrugineuse contrastait avec la blancheur des neiges eternelles immaculées que nul n'avait osé fouler. Sanctuaire millénaire qu'elle …



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Chapitre 1 : La bibliothèque

de l'histoire La bibliothèque
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Début Écriture Collaboratif

Entre les rayons infinis, silencieusement, se déplaçait une grande silhouette aux allures sombres.Elle était drapée d’étoffes blanches, légères, et lâches.Ses mains étaient découvertes, de même que ses pieds, et sa tête. Ses bras, cachés si baissés, se découvraient quand elle les levaient.De long cheveux blanc lui tombaient au milieu du dos et en cascade sur ses épaules, …



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J’étais haletant. Ma tête me faisait souffrir, comme écrasée de part et d’autres de mes tempes.Mon corps avait épuisé toutes ses ressources, et mes jambes cédèrent, me faisant tomber à genoux. Alors que je tentais de retrouver mon calme, je vomis soudainement. Maintenant à quatre pattes, une odeur âcre et métallique me brûla la gorge.Du coin de l’œil, une tâche rouge somb…



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Défi : Les points sur les i

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Beaucoup d'histoires ici commencées restent malheureusement sans lendemain, ce qui chagrine un tantinet mon faible esprit qui abhorre les conclusions trop ouvertes.Et si, même si cela nécessite de sauter quelques chapitres, qui seront complétés par la suite, nous imaginions des fins pour ces histoires ? Une, deux, pourquoi pas trois afin que les autres puissent choisir la…



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Défi : Un poème par jour

par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Je vous propose un petit défis, auquel je vais moi-même me soumettre ce mois-ci.L'idée, c'est d'écrire un poème par jour pendant un mois.La poésie est au final presque inexistante ici, alors que ça peut être très sympa à lire, et un exercice intéressant je trouve.Concernant les poèmes, il n'y a aucune règle. Que vous soyez un.e habitué.e de la poésie, ou que vous n'en aye…



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Défi : Vers le Silence

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Si un ou deux personnes sont intéressées, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu “Vers le Silence” de Craig Duffy, éditions DidasKalie (Association). Dans la mesure où je ne décris pas tout,  je ne pense pas que ça posera des problèmes de droit, mais si vous pensez que oui, merci de supprimer la page et je trouverai un autre moyen de jouer. C'est un jeu de rôle épistolair…



804 lectures
1 suite
4 ramifications




Quelques Chapitres à ne pas oublier

- Capitaine ! Capitaine !Vous n’entendez pas votre compagnon vous appeler. Un acouphène terrible vous cisaille les oreilles, alors que tout autre son semble étouffé, comme tentant de vous atteindre à travers des mètres d’eau.Votre vision est floue. Est-ce à cause de votre niveau de santé, ou de vos larmes ?Un genou à terre, vous tentez tant bien que mal de reprendre votre souffle. - Capitaine ! On a besoin de vous ! Vous avez le regard vers le sol. Après quelques secondes, qui semblent durer une éternité, vous relevez enfin la tête. Vos compagnons sont là. Tout du moins, certains sont là. Ils affrontent l’énorme bête que vous étiez venu éliminer.Sous vos yeux, la bête tranche en deux, au niveau de la taille, Vesper, l’un de vos compagnons, d’un simple coup de griffe. Les deux parties de son corps s’effondrent au sol, avant de lentement disparaître en petites particules lumineuses.Vous étiez vingt-cinq en arrivant dans cette salle. Désormais, vous voyez douze personnes devant vous.Au dessus de la bête s’affiche sa barre de vie. Elle est presque vide. Malheureusement, celles de vos compagnons le sont aussi. Ils n’osent plus attaquer, ou alors sont submergés par la terreur, ou le désespoir. Sur la gauche, Hector est à genoux. Il vous regarde, en pleurs.C’est un jeune garçon, il a seulement vingt-trois ans. Il a vu la mort, et a peur. Terriblement peur.Vous rassemblez vos dernières forces, vous puisez dans vos ultimes réserves, et vous relevez enfin.Heureusement, la bête vous ignore, seul aspect bénéfique de l’état de léthargie dans lequel vous étiez.Votre épée pèse plus lourd dans vos mains que jamais.Vous tenez maintenant sur vos deux jambes, pointez l’épée devant vous, et commencez à courir en hurlant de rage vers la bête. Cette dernière vous entend, évidemment, et tente de vous frapper de la main gauche.Vous esquivez. Mais partiellement. Votre épaule gauche est touché. La douleur est alors indicible, et une giclée de sang brunie votre toison de cuir.Avançant vers le corps de la bête, vous pointez l’épée directement devant vous. Heureusement, la bête manque de rapidité à ce moment, et vous parvenez à planter votre lame.La bête hurle. Mais ce n’est pas fini.Vous ressortez votre lame, et commencez à frapper la bête de votre tranchant.Il faut en venir à bout, avant qu’elle ne mette fin également à votre vie.Vous tranchez, encore et encore, le plus vite possible.Sa main droite fonce vers vous, toutes griffes dehors.Et alors que l’une d’elle commence à peine à pénétrer votre chaire, la créature s’arrête.Et vous aussi.Comme votre compagnon juste avant, la bête disparaît lentement dans des particules lumineuses. Le silence règne désormais.    Une notification apparaît devant vous. « Félicitations ! Vous avez vaincu la Bête de Sang ! » Tout le monde vois devant lui cette même notification. Tout le monde, autrement dit ceux qui sont encore en vie. Une autre apparaît, mais uniquement pour vous. « Récompense : La Pierre de Retour des Âmes Perdues ! » Un petit objet se matérialise dans votre main droite.Il ressemble à un rubis, d’une couleur rouge vive, rappelant celle du sang. Le sang versé de vos camarades. Au dessus, une interface s’affiche pour donner les caractéristiques de l’objet. « Pierre de Retour des Âmes Perdues :Cette pierre permet de ramener à la vie une personne. Précisions :- Cette pierre ne fonctionne qu’une seule et unique fois. Une fois activée, la personne reviendra à la vie, et la pierre se brisera.- La personne doit se trouver dans un rayon de quarante mètres autour de son activateur.- Afin de ramener la personne à la vie, la formule suivante doit être prononcée : Pierre de Retour des Âmes Perdues, j’invoque ton pouvoir, ramène [nom de la personne] à nous. » En lisant cette description, une douleur vous prend le ventre.Mais il reste une ligne. « - Cette pierre ne peut ramener à la vie qu’une personne étant morte dans les dix secondes avant activation de la pierre. » Une horrible envie de vomir vous prend.Une seule utilisation. Dans les dix secondes.La réalisation que vos camarades morts pour obtenir cette pierre ne reviendrons pas vous plonge dans le désespoir. Vous regardez autour de vous. Vos compagnons ont commencé à se rassembler.Vous constater que certains vous étaient alors cachés. Seize sont là. Avec vous, cela fait dix-sept personnes.Huit morts. Huit de vos amis ont du perdre la vie, tout ça pour une pierre qui ne pourra jamais en ramener plus d’un. Ramener une personne d’entre les morts. Cela est un pouvoir immense. Une bénédiction.Ou l’est-elle ? Quelle personne mériterait de voir utilisé cet objet unique ? Pourquoi l’un plutôt que l’autre ?Qui ? Quand ? Pourquoi ? Ce pouvoir est désormais vôtre. Et si vous aviez le choix ? Le choix de pouvoir ramener une personne, une seule.Quel serait votre choix.

Chapitre 1 :
Et si vous aviez le choix ?

de l'histoire
Et si vous aviez le choix ?
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Les mains enfoncées dans les poches, mon coeur, bien que relativement lent, battait puissamment, si bien que j'étais persuadé que le chat l'entendait. Nous marchions dans les couloirs, le vieux en tête, Alice et moi côte à côte, et le chat derrière. Je me répétais cette phrase "Ne jamais tourner le dos à un démon plus âgé, jamais". Je l'avais, dans mon jeune âge, appris à mes dépends. Seulement, Alice ne semblait pas inquiétée, ce qui me rassura un peu. À vrai dire, elle ne montrait presque rien, si ce n'était un peu d'agacement. Je me disais que j'aurais pu être plus tendre avec elle tout à l'heure. Je voulais engager la conversation, mais la présence du chat derrière moi ne me le permettait pas. Tous mes sens étaient en alerte constante, au cas où il déciderait de faire quoi que ce soit. Le vieux continuait de nous traîner le long du QG, pour finalement arriver sur le parking de l'entrée. Cela me permit enfin de faire face au démon, je ne savais pour autant pas si je préférais ça.   - Attendez moi là, je vais prendre des documents dans mon bureau et je reviens.   Avant même qu'Alice ou moi ayons le temps de dire quoi que ce soit, le vieux s'était de nouveau engouffré dans le bâtiment.   Le silence régna pendant quelques secondes qui me parurent bien trop longues. Je m'adossais alors à la voiture du vieux. Alice s'assit sur le trottoire, en face de moi, et son chat vint se lover autour d'elle, ne me lâchant pas du regard une seule seconde. La tension monta en moi, et je devais m'empêcher de transformer ma main, afin de ne pas créer de provocation. Je ne savais pas si Alice avait remarqué cette tension dès le début, ou si elle venait de s'en rendre compte, mais elle rappela son démon à elle, s'ouvrant le doigts avec sa bague. Le démon disparu, la tension dans mon corps se relâcha, ce que sembla noté Alice tout de suite.   - Merci, disais-je, le souffle irrégulié. - Hum - Désolé pour tout à l'heure.   Alice leva le regard vers moi, visiblement étonnée de me voir m'excuser. Je m'avançai vers elle, et lui tendai ma main.   - Enchanté de travailler avec toi.   Alice, visiblement très surprise, se leva, et prit ma main.   - De même. Elle s'assit de nouveau sur le sol.Tu peux t'assoir si tu veux. Hésitant quelque peu, je décidai finalement de m'assoir à ses côtés.   - Alors comme ça, ton démon est un chat ? - Ches' pour les intimes, Cheshire pour les autres. C'est un démon sigma. - Et toi, c'est Alice c'est ça ?   La question la fit réagir, comme si quelque chose n'allait pas avec ça, puis elle se reprit.   - C'est ça. Et toi ?   Je restai interloqué, ne sachant que répondre.   - Comment tu t'appelles ?   Je ne savais toujours pas que dire. Je dus prendre une inspiration, et du courage, pour lui répondre.   - Je ne sais pas.   Alice sembla interloquée.   - Tu ne sais pas ? - Non, je ne me souviens pas de ma vie avant... avant maintenant. - Et tu ne t'en est pas donné un nouveau depuis ? - Non. - Le vieux non plus ? - Non plus. - Lui alors...   Alice sembla agacée.   - Tu es de quelle catégorie ? - Delta.   Alice eu un frisson.   - J'ai fais beaucoup de victimes. J'ai perdu la chance de pouvoir me racheter un jour. Mais j'ai quand même fini par vouloir donner à d'autres cette chance que je n'ai plus.   Après une dizaine de secondes, Alice reprit la parole.   - Il te faut un nom.   Je ne savais que dire, et je n'eus pas le temps d'y réfléchit, car le vieux sortit du bâtiment.   - Je suis là !   Il était particulièrement enjoué. Nous voyant assis côte à côte, il sourit, mais ne fit pas de commentaire.   - Tout le monde en voiture. - On va où ? Alice demanda - À l'église !   Après presque 30 minutes de trajets, nous arrivâmes au pied d'une petite église de quartier. Faite de vieux bois et de pierres mal taillées, elle accusait les années. L'intérieur avait une odeur vraiment particulière, surtout pour moi. Je détestais entrer dans des églises, à cause des odeurs. Je pouvais discerner les odeurs du vieux bois, de la pierre, de l'humidité, de l'encens, de l'eau bénite, et des odeurs rémanantes de peur, d'envie, de tristesse, d'amour, et d'autres traces trop peu présentes pour être déduites. Il était cependant ironique de noter que l'apparition des démons semblait n'avoir aucun lien avec quelconque religion, ce qui rendait ces dernières totalement inutiles à mes yeux.   - Qu'est ce qu'on fou là, tu sais très bien que ce déteste ces endroits. - Je sais bien, mais on a une bonne raison de venir. Suivez-moi.   Au fond de l'église, près d'un temple, un prêtre était en train de prier. S'il s'avait qu'un démon allait se présenter à lui dans une église, il ferait sûrement un arrêt cardiaque. Le vieux lui adressa la parole.   - Bonjour mon père. - Ho, bonjour inspecteur. - Je vous présente mes associés.   Le prêtre sembla choqué de voir Alice. Fallait dire que la différence d'âge entre elle et le vieux était flagrante.   - Serait-il possible de s'isoler quelque part pour parler ? - Bien sûr, veuillez me suivre.   Le prêtre nous emmena dans un petit bureau mal rangé.   - Veuillez excuser le bazar, je n'ai pas l'habitude de recevoir du monde ici.   Une fois tout le monde assis, il reprit.   - J'ai effectivement contacté les autorités, concernant la série de crimes odieux qui a récemment eu lieux. - Pourquoi donc appeler la police ? Alice posa la question un peu sèchement. Elle ne semblait pas très à l'aise. - En fait, toutes ces personnes sont venus dans cette église au moins une fois. - Pourquoi ? - Majoritairement, pour se confesser.   Le vieux prit la parole afin de nous parler directement.   - Certaines des personnes étaient des habituées du lieu, d'autres ne sont venu qu'une seule fois. Le point commun entre elles toutes est qu'à un moment donné, toutes ces personnes sont passées par le confessionnal. Alice reprit.   - Un même confesseur les a donc toutes rencontrées.   Elle était décidemment très vive d'esprit.   - Savez vous qui a été leur confesseur ? Demandais-je. - Malheureusement non. Nous avons bien un registre de toutes les personnes travaillant avec notre église, mais il s'avère que la personne dont il est question nous a trompé avec une fausse identité.   Le prêtre sortit un dossier de son bureau.   - Voici une copie de nos dossiers. Ce sont toutes les traces que nous avons de lui. Malheureusement, nous n'avons pas de photo de son visage. - Merci beaucoup pour votre temps.   Le vieux prit le dossier.   - Est-il possible de voir le confessionnal ? - Bien sûr. Cependant, je doute que vous y trouviez quoi que ce soit.   Nous sortîmes tous du bureau. Alice semblait de plus en plus agitée. Le vieux le remarqua aussi, et d'un regard, elle comprit et quitta les lieux.   - Vient avec moi. Tu penses pouvoir t'en sortir ? - Je vais faire de mon mieux.   À mesure que nous nous approchions du confessionnal une odeur se distinguait des autres, à tel point qu'une fois arrivés, je devais me retenir de vomir.   - C'est atroce. J'en ai la nausée. - Qu'est ce que tu sens ? - L'envie de meurtre. Je suis pas qui est ce type, mais c'est un malade. - Bien, ça confirme donc mes soupsçons. - Je sors.   Je sortis en vitesse afin de prendre l'air et de ne pas vomir. Le vieux sortit peu après.   - Bon, on rentre au bercail. Vous allez bien ? - Ca va passer répondais-je. - Ca va aller aussi.   Le retour se fit dans le silence. Une fois arrivés, le vieux nous dit au revoir et rentra chez lui. Mon seul logement était au sein même du département pour des raisons de sécurité, et je ne me sentais pas d'aller me balader en ville. Aussi, je décidai de rentrer "chez moi".   - Je vais me rentrer aussi. À la prochaine alors. - Alors que je m'apprêtai à fermer la porte principal, Alice m'interpella. - Tu vas où ? - Chez moi. - Tu vis ici ? - Yep. J'ai pas trop le choix.   Un silence se fit pendant quelques secondes.   - Il te faut un nom.   Je me tournais vers Alice, et la regardais dans les yeux.   - Je te laisse en trouver un.   Ses yeux s'écarquillèrent.   - Au revoir.   Je fermai la porte derrière moi.

Chapitre 7 :
Duo

de l'histoire
Cheshire
par Laurent
Démon Enquête Horreur

La sensation de flotter est étrangement agréable. Chaque pas que nous faisons semble nous élever un peu plus haut, au-dessus de la ville, au-dessus des nuages, jusqu'à ce que la métropole ne soit plus qu'une tache lumineuse lointaine. La femme en mauve, ma guide dans cette transition, ne me lâche pas la main. Elle est mon ancre, mon repère dans cet espace infini. — Où allons-nous ? demandé-je, la voix tremblante. — Là où tous les esprits trouvent la paix, répond-elle doucement. Nous continuons à avancer, et bientôt, une lumière douce et chaleureuse commence à nous envelopper. Elle est apaisante, rassurante. Je me sens attiré par elle, comme un papillon vers une flamme. — Est-ce... le paradis ? murmuré-je. La femme en mauve sourit, son visage rayonnant de douceur. — C'est un lieu de repos, de paix. Un endroit où les âmes peuvent se ressourcer avant de poursuivre leur voyage. Je regarde autour de moi, essayant de comprendre ce qui m'attend. La lumière s'intensifie, et bientôt, je me retrouve dans un endroit qui ressemble à un jardin luxuriant. Des fleurs de toutes les couleurs s'épanouissent, et l'air est empli d'un parfum enivrant. Des âmes, certaines familières, d'autres non, se déplacent paisiblement, profitant de cet instant de sérénité. La femme en mauve me lâche la main et me fait signe d'avancer. — Explore, découvre, trouve ta place ici. Je serai toujours à proximité si tu as besoin de moi. Je la regarde s'éloigner, puis je commence à marcher, attiré par les merveilles qui m'entourent. Je réalise que, même si ma vie terrestre est terminée, une nouvelle aventure commence pour mon âme. Une aventure faite de découvertes, de rencontres et de paix éternelle.

Chapitre 3 :
Étreinte Éternelle

de l'histoire
L'intruse
par TRB-x
Autre Monde Robe Mauve

Dans un endroit plat et lumineux, où l’on distingue l’horizon à perte de vue, une jeune femme convulse de douleur sur le sol. Elle se tortille avec ses deux mains plaquées contre sa gorge. Elle roule sur elle-même, essayant de prendre de grande bouffée d’air, en vain. Elle suffoque en tapant des pieds dans la terre. Nue, sa peau est entièrement blanche. Le manque d’oxygène dans ses poumons semble la faire exploser de l’intérieur. Sans savoir depuis combien de temps sa dure, elle continue son agonie interminable. Les minutes passent semblables à des heures. Et malheureusement pour elle, les heures passent semblables à des années. Elle ne ressent pas sur sa peau le vent qui souffle. Elle ne voit pas le soleil qui l’éclaire, la rendant resplendissante, presque miroitante. Elle n’entend pas le clapotis de la cascade tomber dans la fraîcheur du lac, car ses sens sont happés par sa douleur. Ou peut-être que ses sens sont tout simplement envolés ? Ou juste différents ? Pendant un temps qui lui semble infini, elle ne cesse de se mouvoir de douleur dans l’herbe verte. Jusqu’à ce que par un heureux hasard, sa roulade l’amène dans l’eau glacée. La bouche grande ouverte, interminablement à la recherche d’oxygène, elle aspire avec puissance l’eau jusqu’à la projeter dans ses poumons. Une fois, puis deux. Une troisième. Et la torture destructrice s’efface à chacune de ses nouvelles aspirations. La jeune femme ne comprend pas vraiment, mais est heureuse de la disparition de ce calvaire. Elle n’agonise plus. Elle est sous l’eau, dans un lac, pourtant elle voit bien plus que cela. Du moins, elle ne voit pas vraiment, mais elle ressent bien plus. Ses sens n’existent plus comme ils furent, ils se sont transformés, ont évolué. Elle ne sait pas si c’est dû à son supplice ou à sa nouvelle condition. Car même si elle est vierge de tout souvenir, elle est sûre d’une chose : elle n’est plus elle-même.   La jeune femme ressort sa tête hors de l’eau pour découvrir la cascade qui se jette dans son lac. La rivière s’échappe de façon sinueuse dans une petite coulée d’eau. Trop escarpé pour qu’elle puisse emprunter ce chemin. L’herbe verte foisonne autour de ce point d’eau. Tandis qu’un peu plus loin, et cela jusqu’à perte de vue, la même herbe est desséchée, jaunie, par un puissant soleil.   Dix ans passent. Le soleil n’est plus tout seul là-haut dans le ciel, des nuages alternent leur domination avec lui. Et la pluie vient avec eux. L’eau, comme autour de son lac, alimente les herbes et ces dernières évoluent. Des buissons se forment et envahissent l’espace. La végétation se multiplie, se diversifie. C’est alors l’arrivée des insectes, qui batifolent dans cette nouvelle végétation. La jeune femme est interloquée de voir de la vie animale, alors qu’elle connaissait cette forme de vie dans un autre temps. Les fleurs apparaissent, ensuite pollinisées par les mêmes insectes, qui apportent à leur tour de nouvelles fleurs. Puis d’énormes colonnes marrons sortent du sol, portant sur leur sommet des bosquets encore plus touffu que ceux du sol. D’abord un, puis des dizaines comme lui. La jeune femme retrouve alors son premier souvenir : il s’agit d’un arbre ! Elle l’a hurlé à voix haute, et en même temps découvert qu’elle parlait. Mais cela lui a pris des centaines d’années. Les quelques arbres sont alors devenus une épaisse forêt, jusqu’à la priver de la ligne d’horizon. Si la jeune fille pouvait voir comme n’importe quelle jeune fille peut voir, son champ de vision serait alors complètement obstrué par cette végétation surabondante. Mais à la place de ça, elle peut tout ressentir. Comme si elle voyait tous les arbres par millions, recouvrant tout l’espace habitable au-delà de sa perception.   D’autres formes de vie rejoignent cet ilot resplendissant, des oiseaux, des rongeurs, d’autres animaux plus gros. Mais surtout une forme de vie qui lui ressemble beaucoup. Et qui lui ressemblait encore plus par le passé : les humains. Ils s’affairent en permanence à la construction d’un château magnifique et immense pour un roi et une reine. Autour, un village se bâtit. Dans leurs bouches, la jeune femme décèle le nom de « Thiercelieux ». L’harmonie règne, tout le monde est heureux. Elle les observe minutieusement depuis son lac, mais absolument aucun ne s’aventure jusqu’à elle. Le roi et la reine ont un fils, qui est choyé, qui joue, qui apprend à chasser, qui grandit, puis qui apprend à gouverner. D’abord, le roi meurt. Très vite suivi par la reine. Alors le fils gouverne à leur place. Toutes les femmes du pays défilent alors devant le nouveau roi, pour se faire bien voir. Il finit par en choisir une, et à son tour, il a un fils. Un fils qui grandit et qui remplacera son père à sa mort. Cette fois-ci, toutes les femmes de tous les pays, chaque duchesse lointaine, vient voir le fils assez grand pour se marier. Il choisit une très belle duchesse, il aura lui aussi un fils qui grandira et le remplacera à sa mort. Et encore et encore et encore. La jeune femme voit le processus se répéter interminablement. Un jour cependant le roi en place n’a pas eu de fils, mais une fille. Celle-ci grandit comme tous les anciens rois, est choyée comme tous les anciens princes, apprend à chasser comme tous les hommes du château, apprend à régner mieux que tous réunis. Plusieurs conseillers ne veulent pourtant pas d’elle. Soit disant qu’elle met tout le royaume en péril juste par son genre. Et alors la stupidité humaine engendre une nouvelle réaction. D’avis en conseil, en passant par plein d’idiots ressentis, le roi et la reine choisissent d’avoir un nouvel enfant malgré l’âge avancé du roi. Juste avant sa mort, le roi apprit qu’il allait être père pour la deuxième fois. La reine quant à elle ne survit pas à l’accouchement. La princesse fut appelée à régner, mais uniquement en régente, le temps que le prince héritier qui avait tué leur mère grandisse la remplace. La princesse régente prouve par mainte fois sa valeur, mais cela ne suffit pas pour tous les vieux hommes, rétrogrades, conseillers du royaume. Le jour des 10 ans du prince, ils estiment à l’unanimité qu’il est assez mature pour gouverner. La princesse régente est congédiée. Dans son immense déception, et emplie d’amertume, elle s’enfuit du château avec sa garde rapprochée de sept hommes. Le prince devient roi.   Encore dix ans plus tard, les princesses de tous les royaumes commencent leur habituelle tournée devant le roi. Ce roi était beau et bon, mais il est incapable de choisir son futur. Un jour, perdu dans la forêt, il est le premier homme à découvrir le lac de la jeune femme. Et la jeune femme peut enfin parler à quelqu’un. Une complicité et une amitié se développent entre les deux. De puissants souvenirs latents semblent envahir la jeune femme. De son ancienne vie, elle se souvient de la compagnie des hommes, découvrant de nouvelles sensations plaisantes qui se contractent dans son bas ventre. Au fil des discussions, le prince semble ne pas être insensible à cette jeune femme sous l’eau. Et plus que tout, elle a le souvenir de cette attirance. Elle, pour qui les dizaines d’années passent en un claquement de doigts, trouve les jours interminables quand le prince ne vient pas lui rendre visite.   Ce qui aurait pu se développer comme une histoire d’amour hors du commun est stoppé net par l’ancienne princesse-régente. Celle-ci prit l’apparence de la plus belle des femmes, et sut dire les bons mots grâce à son intelligence débordante, tissant un piège pour le jeune roi. Ce dernier devient maudit à l’aide d’une rose ensorcelée, et déchu de son titre de roi pour redevenir prince au profit de sa grande sœur. Mais cette fois, elle ne désire plus régner, juste détruire. Elle laisse le château à l’abandon. Elle fait appel à une magie qu’elle ne contrôle pas. Elle libère une présence assez sombre pour que même la jeune femme ne puisse pas la voir, une présence qui assombrit la forêt. Cette dernière devient vivante, mais surtout moins accueillante, armée du besoin de vengeance de la princesse régente. Dans la forêt emplie de magie, le temps se courbe sur lui-même en dégageant des odeurs de mort. Se dénaturant, les arbres se contorsionnent. Ils se déplacent et s’immiscent de plus en plus vers les Hommes. Tentant de s’infiltrer dans le château, rampant sur les murs, cassant les vitraux. Des années passent, et même le village commence à en subir les pertes sans s’en rendre compte. Des maisons sont recouvertes par la sombre végétation. Chaque habitation touchée est vouée à être détruite avec le temps. La jeune femme n’avait toujours pas revu le prince. Le temps lui semblait encore plus interminable que pendant son agonie de naissance. Elle a compris au fond d’elle-même, sans se l’avouer, que l’homme qui l’aimait n’était plus le même homme. Le faux amour et la rose l’ont fourvoyé pour laisser la place à une bête. Les villageois, alors sans protection royale, n’ont plus aucune raison de lui porter allégeance. Et avec les années, la forêt s’est immiscée entre le village et le château. Bâtissant des rangées et des rangées d’arbres pour couper le prince de tout soutien. En moins d’une centaine d’années, Thiercelieux avait oublié le château de leur prince. Et ce fut le début d’une période très sombre. L’ancienne princesse régente devenue sorcière s’évertue à corrompre tout ce qu’elle peut toucher. Et le prince tétanisé par la peur de son image n’ose plus sortir de chez lui. Les quelques anciens habitants de Thiercelieux qui lui était dévoué se retrouvent aussi prisonniers du château, et transformés en fournitures de cuisine. Emplie de désespoir, la jeune femme de l’eau perd la notion du temps, croyant que plus de mille ans se passent.   La jeune femme ne voit plus que la mort lorsqu’un des villageois se promène dans la forêt. Enfin pas vraiment la mort, car ceux qui meurent renaissent sous une autre forme, prisonnier à jamais. Du moins ce qu’elle croyait jusqu’à peu. La jeune femme a fait la rencontre d’un vieil homme, qui a trouvé la façon de s’échapper. S’échapper vers un autre monde loin de la forêt et du château maudit, mais aussi loin de Thiercelieux. Pourtant il ne l’a pas fait. Il a préféré revenir partager son secret avec la jeune femme du lac. Et juste avant sa mort, il lui a aussi parlé de son petit enfant : une jeune fille perspicace, qu’ils appellent le petit chaperon rouge. Quelques mois plus tard, la jeune femme entend alors une voix. Elle sort la tête de l’eau et découvre le fameux petit chaperon rouge. Avec cette vision, d’anciens souvenirs remontent à la surface. Dans un lointain passé, la jeune fille sans souvenir était venue dans cette forêt avec ce petit chaperon rouge et avec un jeune homme appelé Michon. Avant, elle s’appelait Herta.

Chapitre 16 :
Le temps d'un instant

de l'histoire
Lune sanglante
par Bat.Jacl
Fantasy Chaperon Rouge Conte

Au matin, Clara était déjà partie. Elle devait faire des trajets insensés dernièrement et partait aux aurores. C’était moi qui accompagnais Amanda à l’école, qui lui préparais son petit-déjeuner, qui la réveillais, mais avant… Avant un café-clope s’imposait. Comme toujours.J’enfilai mon jeans puis un sweat et allai directement à la machine à café. Cela faisait des mois que je pensais acquérir un moulin pour broyer les grains, histoire de boire un truc convenable, ne pas me bousiller les intestins qu’avec du fusible en capsule. Mais bon, c’est comme pour tout, ça passe après le reste et finalement, dès le matin, c’était du noir que je broyais. C’étaient ces saloperies de nouvelles que je lisais avant de me coucher qui me retournaient le cerveau et au matin, je voyais tout à mal. Machine à café compris.Après ça passait. L’air frais du balcon, la clope qui, d’une certaine façon, emplissait l’espace intérieur et me permettait de rejeter à l’extérieur des débris de nuit. Ils partaient en fumée et je me sentais mieux. Voilà. Je pouvais enfin commencer ma journée.Je regardais au dehors les gens qui se déplaçaient comme sur un vaste échiquier. Celui-ci sautillait comme un fou, cet autre avait la cadence déboîtée d’un chevalier et enfin, le roi de la place qui ne quittait pas son banc. C'était ainsi, toujours le même jeu mais jamais la même partie. L’heure passait et il était bientôt temps de réveiller la petite, mais avant… Avant mes mails. J’avais encore laissé l’ordinateur allumé - béance d’une énergie morte à l’adresse d’un absent, moi, parti me coucher. Je secouai la souris pour réveiller l’inerte et tombai sur l’article sur les disparitions.Mon regard accrocha : « Amanda, 9 ans » et mon esprit se figea l’espace d’un instant. J’ai regardé ailleurs, pour rien, pour accrocher quelque chose de fixe comme un mur ou pour récupérer un brin de jugeote quelque part - l’espace d’une seconde, une demi-seconde peut-être. Puis je continuai ma lecture : « 29 septembre 2024 ». Je regardai le bas de l’écran où s’affichait alors : « 30 septembre 2024 ». Et je souris. C’était par réflexe, c’était un peu bête sans doute. Purement instinctif. J’ai agité la main et le petit pointeur sur l’écran s’emballa, se heurtant contre les bords du cadre numérique. « ses parents regardaient un film au rez-de-chaussée ».« Putain. »Je me forçais à rire, bien fort, juste pour évacuer au loin la frayeur que je m’étais faîte. Quel con ! Mais quel con… Le rez-de-chaussée du 4ème de l’immeuble ? N’importe quoi ! Ce soir on en rira avec Clara. Je fermai la page et éteignis l’ordinateur. Un coup d'œil à la pendule et je me dirigeai vers la chambre d’Amanda.La porte de sa chambre était verrouillée, comme je le faisais tous les soirs. Je souris encore. Mais quel idiot je pouvais être, franchement ! Fallait que je me calme sur la parano, c’était sans doute pas bon pour la gosse. J’ouvris lentement la porte et l’appelai doucement.« Amanda ? Amanda ? C’est papa, c’est l’heure de te lever ma chérie. » Je remontais les stores vénitiens qui préservaient l’enfant de la clarté du matin quand j’entendis hurler. C’était elle, c’était l’enfant. Je me retournai et je vis la petite prostrée dans un coin du lit, ramassée contre le mur et qui me regardait comme… comme un inconnu.« Amanda, Amanda, mais enfin calme-toi ma puce, qu’est-ce-qu’il t’arrive ? Tu as fait un mauvais rêve ? Aman... »Je m’interrompis.Cette enfant…Cette enfant n’était pas Amanda.

Chapitre 2 :
N'est-elle ?

de l'histoire
Amanda
par Νάουσα
Début Écriture Fiction

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