The Root Book

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The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

469 auteur·rice·s inscrit·e·s
618 chapitres coécrits
383010 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (163) Concours (127) Nouvelle (112) Début (109) Écriture (107)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


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Quelques Chapitres à ne pas oublier

Samedi 4 Mai; après un bon moment d'absence, repartons pour de nouvelles aventures chez la famille Kadaquess. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Will; il vient d'avoir 22 ans, et pour cette occasion, Tesse sa grande soeur lui a préparé une surprise digne de ce nom: c'est toute contente et débordée d'enthousiasme qu'elle vient lui annoncer. Toute la famille est entrain de déjeuner, quand soudain la sonnette de la porte se fait entendre. Surprise, Antigone saute aussitôt de sa chaise et dit:"Ah, ça a sonné; je vais ouvrir." Philogone répond à sa soeur: "Oui, ça doit être Tesse; elle a dit qu'elle venait voir Will pour son anniversaire."   Antigone ouvre et effectivement, Philogone avait bel et bien raison; Tesse se tient sur le pas de la porte. Heureuse de la retrouver, elle lui saute dans les bras, et dit:   "Ah, coucou Tesse; tu vas bien?"   Tesse répond à la petite: "Oui, moi ça va et toi? T'as souhaité l'anniversaire à Will?"   Antigone réplique: "Oui, j'ai pas oublié; et moi j'suis trop contente, parce que ce soir Will m'a dit qu'on allait à la fête foraine du village: tu savais?"   Avec un grand sourire, Tesse réplique: "Oui, je sais; je vais même vous accompagner."   Très enthousiaste, Antigone dit: "Ok; allez: on rentre? Will est dans la maison."   Tesse lui répond: "Ok; alors je te suis."         Et quelques secondes plus tard, Tesse fait son apparition dans la cuisine, où se trouvent actuellement Will et Philogone. Très heureuse de la voir elle aussi, la petite fille lui saute dans les bras; exactement comme l'a fait Antigone avant de lui ouvrir la porte. D'une voix enjouée, elle dit:   "Ah, coucou Tesse; je suis trop heureuse de te voir: tu venais voir Will, pour son anniversaire, c'est ça?"   Tesse répond à Philogone: "Oui, et dites-moi les filles; vous lui avez souhaité son anniversaire à Will?"   Philogone répond: "Oui, moi je lui ai souhaité en me levant ce matin." Tesse demande: "Ok, et toi Antigone?" Antigone répond: "Oui, pareil que Philogone; en me levant ce matin."     Après ce bref moment de complicité, Tesse regarde Will droit dans les yeux, en effet elle a une annonce à lui faire. Avec un grand sourire, elle dit:     "Bon, Will; j'ai prévu une petite surprise pour toi. Comme je savais que t'en rêvais depuis un petit moment déjà, pour ton anniversaire je t'ai prévu une petite surprise. Tu vas faire un petit tour dans le ciel, dans les bras d'une créature un-peu particulière; c'est une gargouille nuage. Alors ne t'inquiètes pas, c'est pas méchant comme créature à la base, ce qui importe pour l'instant c'est que tu vas te balader dans le ciel dans ses bras. Ça t'dit?"     Will, super content, réplique à sa soeur:   "Ah; mais merci Tesse! Mais bien sûre que ça m'fait plaisir; y a déjà un moment que j'en rêvais; ah j'suis vraiment trop heureux là. Merci, merci, merci!!!!!!"     Suite à cette annonce, Philogone semble quelque peut déstabilisée; d'une petite voix, elle demande:   "Mais nous alors on va aller où??? 😟"   Alors la jeune femme, en voyant l'inquiétude dans les yeux de la petite, va tenter de la rassurer. Elle lui répond:   "Eh ben vous, pendant ce temps-là, vous allez rester chez Céleste; et exceptionnellement, aujourd'hui, vous allez avoir le droit de vous acheter des petits jouets pour vous faire plaisir."         Et heureusement, suite à cette annonce, la petite Philogone saute de joie, de quoi rassurer Will, qui commençait lui aussi à s'inquiéter à l'idée de laisser ses nièces à une parfaite inconnue; et encore: Céleste est loin d'être inconnue pour le jeune homme, car tout comme Tesse, c'est sa demi-soeur.                 Quelques heures plus tard, les jumelles ont été déposées chez Céleste; il est alors temps pour Will de rejoindre Tesse, direction le lieu de la surprise. Arrivés sur les lieux, tous 2 sont accueillis par Pascal, le propriétaire. Un-peu stressé, Will dit: "Bonjour; ah, c'est ma soeur qui m'a offert cette attraction pour mon anniversaire, mais les gargouilles nuages... j'y crains un-peu."   Effectivement Pascal voit bien que le jeune homme est inquiet; alors il va s'empresser de le rassurer et de le mettre à l'aise. Il explique:     "Alors oui, Je sais: la semaine dernière Tesse m'a appelé, elle m'a confirmé que tu rêvais de voyager à travers le ciel c'est pourquoi j'ai accepté. Alors les gargouilles ne sont pas méchantes à la base; en revanche il faut bien admettre que quand on ne connait pas, ça peut être impressionnant: mais ne t'inquiètes pas, je serais là pour t'accueillir à l'atterrissage."           Mais l'heure tourne, et bientôt les gargouilles vont s'envoler pour retourner dans leur habitation respective, à savoir, les nuages. Assez parlé, il faut donc passer maintenant aux choses sérieuses. Quelques minutes plus tard, Pascal présente Ernest; la gargouille qui va s'occuper de Will pendant son envolée. Mais plus le jeune homme approche de la créature, plus la peur se lie sur son visage. En lui caressant le bras, Tesse dit:   "Qu'est-ce qu'iL y a Will: ne t'inquiètes pas, tu ne risque pas de tomber, la gargouille elle va bien te tenir!"   Pascal confirme: "Mais oui! Et alors tu vois Ernest est une gargouille à 4 bras, donc il ne pourra que bien te tenir; alors tu n'as vraiment aucune crainte à avoir. Allez; j'te souhaite une bonne envolée, et encore une fois... un très bon anniversaire."                           Une fois les présentations faites, l'attraction peut enfin commencer. Comme Pascal l'a dit, Ernest est une gargouille Nuage munie de 4 bras; du coup, 2 de ses bras tiennent Will en bas du dos, et les 2 autres maintiennent le haut du dos de Will: alors question sécurité, on peut dire que le jeune homme n'a absolument rien à craindre. Plusieurs minutes ont passé, et le voyage continue. Le corps du jeune homme se balance dans les airs grâce aux rafales de vent et aux battements d'ailes de la créature. Mais soudain, Ernest semble perdre en altitude et son vole devient désordonné; de quoi inquiéter Will. Par réflex il tente de regarder vers le bas mais cette vision lui fait peur. Alors pour tenter de le rassurer, la gargouille d'une voix caverneuse lui dit:   "Mais ne regardes pas vers le bas si ça te fait peur: et ne t'inquiètes pas pour mon vole, j'ai juste été un-peu perturbé à cause d'un avion qui passait: mais ne t'inquiètes pas, je vais me reprendre; c'est promis."       Et effectivement quelques minutes plus tard, comme promis la gargouille se reprend; et le voyage dans le ciel se passe à merveilles.               Mais si l'envolée de Will se passe dans les meilleurs conditions, qu'en est-il du côté des petites filles et de Céleste? Eh bien... c'est ce que nous allons voir dans les prochaines lignes de ce chapitre.     Après un petit tour dans une grande surface pour des courses de la jeune femme, direction un petit magasin de jeux afin que les petites s'achètent un cadeau. Et comme c'est le printemps, la folle collection des poupées de Sourcefable a été réapprovisionnée. Et pour Pâques, Antigone avait opté pour Fu Hao; une poupée musicale, d'ailleurs sa musique plaisait énormément à Philogone: voilà pourquoi elle tient absolument à s'acheter cette poupée, seulement sa jumelle ne l'entend pas de cette oreille; et va immédiatement le lui faire remarquer.     Une fois rentrées dans le magasin, Céleste leur dit:   "Voilà; on y est: alors vous voulez quoi? Philogone on va commencer par toi parce que pour Pâques toi t'as pas eu ce que tu voulais."   Philogone réplique: "Oui, alors moi j'aimerais bien la raine Fu Hao."   Antigone vient s'en mêler, et elle dit à sa soeur:   "Ah non toi tu prends pas Fu Hao."   Et à ce moment précis, une bagarre éclate entre les petites filles. Philogone demande à sa soeur:   "Mais pourquoi je peux pas prendre Fu Hao? J'aime bien sa musique."   Énervée, Antigone regarde sa soeur droit dans les yeux, elle fronce les sourcils et dit: "Mais vas-y! Tout ça pour une musique, mais copieuse va."   Heureusement, avant que la vendeuse arrive, Céleste va s'empresser de reprendre le contrôle de la situation en tentant de calmer la petite Antigone. D'une voix douce, elle dit: "Écoutes Antigone; pourquoi tu veux pas que ta soeur achète la raine Fu Hao comme toi?"   Un-peu plus apaisée, Antigone répond à la jeune femme: "Ben parce que! Après quand on va chercher nos poupées de Sourcefable on va plus s'y retrouver; alors moi j'ai pas envie; c'est tout."   Mais malgré la douceur de Céleste, Antigone ne semble pas vouloir se calmer; alors afin que ce moment se passe dans les meilleurs conditions, (comme l'envoler de Will), elle va lever un-peu la voix. Elle dit:   "Écoutes Antigone; ta soeur a le droit de se faire plaisir comme elle l'entend: alors tu vas arrêter ton caprice, et tu choisis ta poupée de ton côté."                 Après ce bref recadrage, la situation s'apaise enfin. La vendeuse se met à la disposition des filles, et c'est Philogone qui fait son choix en premier. La vendeuse demande:   "Alors, je vous écoute?"   Céleste regarde Philogone et lui dit: "Alors Philogone, tu choisis? Tu veux quoi?"   Philogone, d'une voix assurée, répond: "J'aimerais la poupée qui représente la raine Fu Hao.".   La vendeuse regarde dans le rayon de la collection Sourcefable, et dit: "Ah, malheureusement, elle n'est plus en stock; le dernier exemplaire est parti ce matin; il va donc falloir choisir autre chose."     Suite à l'annonce de cette nouvelle, la petite Philogone est quelque peu déstabilisée; alors pour la rassurer, Céleste prend la parole et dit à la vendeuse:   "Enfaite c'est la musique enregistrée dans la poupée qu'elle aime bien."   Philogone reprend la parole, et poursuit: "Oui; ma soeur Antigone elle l'avait acheté pour Pâques: j'ai écouté la musique au moins plusieurs fois, et je l'ai vraiment aimé: alors j'ai dis ben si je retrouve des poupées de la collection Sourcefable c'est elle que je vais m'acheter."   Après ces brèves explications, la vendeuse demande: "Et c'est quoi comme musique?"   Philogone répond: "C'est Edward Maya, Stereo Love Molella Remix."   D'un ton rassurant, la vendeuse réplique:   "Ah oui! Effectivement; je me souviens: eh bien j'vais regarder dans tous les personnages que j'ai si l'un d'entre eux ne fait pas cette musique et je reviens vous le dire tout de suite."                 Quelques minutes plus tard, la jeune femme revient; et visiblement elle a une bonne nouvelle pour Philogone. Le sourire aux lèvres, elle regarde la petite fille et lui dit:   "Petite puce, j'ai une bonne nouvelle pour toi. Alors je vais bien avoir un personnage de la collection Sourcefable avec la musique que tu recherches; alors ça ne sera pas la raine Fu Hao, mais ça sera une barbaresse."   Philogone demande: "C'est laquelle?"  La vendeuse lui répond:   "Alors c'est Judile; la cheftaine du clan des furies écarlates."   Philogone, heureuse, réplique:   "Alors oui; je la veux."   Céleste, afin de s'assurer du choix de la petite fille, demande:   "Alors; c'est décidé, c'est Judile? On part là-dessus?"   Philogone dit: "Oui; je la prends."         Si le coeur de Philogone a craqué pour Judile, en revanche, celui d'Antigone craque pour Cassilde: une autre barbaresse. Elle fait une autre musique, mais tout aussi jolie.   Et quelques minutes plus tard, après avoir salué la vendeuse, toutes les 3 repartent avec leurs poupées respectives, joliment emballée dans un petit sac.                 Du côté de Will, l'envolée touche à sa fin. Le jeune homme s'apprête à atterrir, quand une voix familière se fait entendre: c'est la voix de Tesse. Elle lui demande:   "Alors ça va?" Will répond:   "Ouais ouais!"   Pascal lui dit: "Ben attends, t'as pas atterri encore."   Mais très enchanté de son envolée, le jeune homme lui répond:   "Ah ouais mais moi j'ai adoré; si c'était à refaire, je le referais avec plaisir!"   Pascal répond: "Bon; eh ben j'te remercie: tu sais, c'est toujours un plaisir pour moi de dresser des gargouilles. Allez; à bientôt jeune homme."             Quelques heures plus tard, Will retrouve ses nièces; très heureux de leur raconter son voyage dans les bras de cette gargouille. Quant aux petites, elles sont à leur tour très heureuses de lui montrer leurs achats fais quelques temps plus tôt avec Céleste. Cette journée d'anniversaire semble se finir dans la plus grande joie, quant à Will, son envolée dans le ciel dans les bras d'une gargouille nuages, on peut dire qu'il s'en souviendra toute sa vie.

Chapitre 5 :
L'envolée d'anniversaire

de l'histoire
The Ramily/Kadaquess family
par Catalina
Début Écriture Collaboratif

Je n’arrive pas à y croire ! Ce n’est pas simplement un prédateur, elle possède une conscience. Sans pouvoir me l’expliquer, en une seule phrase, j’ai entraperçu la profondeur de sa sagesse, tel un puits sans fond… Au moins la conversation est possible, et elle a clairement indiqué que le respect pourrait l’influencer, je dois jouer sur cette corde. Alors que je suis perdu dans mes pensées, elle se remet en mouvement dans ma direction, probablement décidée à faire de moi son deuxième repas de la journée. — Je vous retourne le compliment ! m’exclamé-je. Vous n’êtes pas facile à semer ! Un cri strident résonne de manière irrégulière. Est-ce un rire ? Mes yeux s’agitent autour de l’immense monstruosité qui remplit presque l’intégralité du couloir, cherchant désespérément une issue. Au-dessus d’elle, j’aperçois le plafond de verre qui s’est brisé sous son poids. Mais il est hors de ma portée… — Tu arrives à faire preuve de répartie dans un moment comme celui-ci. Tu es amusant pour un humain… Feignant la gêne, j’en profite pour jeter un bref regard derrière moi. Il n’y a qu’un long tunnel. Si je fais demi-tour, je vais m’enfoncer à nouveau dans les profondeurs, me piéger un peu plus. Et puis, il faut dire la vérité : je sais pertinemment que je ne suis pas capable de la semer. C’était quoi cet éclat brillant dans mon dos ? Ses longues pattes reprennent leur marche vers moi, je dois la faire parler : — J’imagine bien que peu de monde a réussi à vous échapper. — « Peu », ce n’est pas le mot exact… — C’est une question d’appétit ou de secret ? répliqué-je du tac au tac. Même si ses yeux noirs sont extrêmement difficiles à déchiffrer, je semble l’intriguer. D’ailleurs, elle s’est à nouveau arrêtée. C’est bien, ça me laisse un peu de temps pour élaborer un plan pour ne pas finir comme… Ronan… — Un peu des deux… Tu as une bonne logique, humain… Disons qu’un corps comme le mien a besoin d’une énergie considérable et puis, il y a le… À nouveau, un bref coup d’œil derrière : c’est bien ce que j’ai vu ! Il y a une vitre sur le sol ! Si l’araignée atterrit dessus de toute sa force, elle devrait passer à travers. C’est ma seule chance d’espérer la semer ! Une chance que Ronan n’a pas eue… Je ne l’écoute plus, mais elle continue de me répondre, distraite. Si je dois courir en direction du plancher de verre, c’est maintenant ! Est-ce vraiment mon unique échappatoire ?

Chapitre 3 :
La ruse

de l'histoire
Traqué
par Bat.Jacl
Horreur Araignée Fantastique

Me retournant, un joli lac s'offre à ma vue. Il est alimenté par une petite cascade provenant d'une partie de la forêt plus élevée, sûrement là d'où je venais après ma folle chute. Le rideau d'eau semble cacher un recoin dans des rochers, comme s'il s'y trouvait une petite grotte. Le trop-plein du lac s'échappe de façon sinueuse dans un petit ruisseau qui se perd dans la végétation alentour.Formant un trou dans la canopée, le lac est dardé de rayons rouges en provenance de la lune sanglante, donnant une teinte violette aux vaguelettes d'eau formé par la cascade. En dehors de la petite clairière dans laquelle j'ai atterris après ma chute, tout le pourtour du lac est entouré d'une végétation plus ou moins dense, formé de fougères surmontés de hauts arbres. Mais au contraire de ceux qui semblaient s’accrocher à moi de manière farouche lors de ma course poursuite, voulant me lacérer ou m'écorcher, la végétation semble douce, arrondie et accueillante.Cependant, le plus marquant reste la chose qui émerge du centre du lac. Le buste, les bras et la tête d'une forme féminine vaguement humaine, dont le bas du corps reste invisible sous la couche d'eau. La forme semble présenter une couleur bleu laiteux, comme aquatique, même si elle tire sur le violet avec les rayons de lune. Et ces yeux, sans pupilles, d'un blanc éclatant. Qui restent immobiles à me regarder. Immobiles comme l'ensemble du corps. Comme s'il s'agissait d'une statue.Dans un silence pesant en dehors de la chute d'eau, je tente de prendre contact :-Bon... bonsoir ! Qui... qui êtes-vous ?Pas de réponse. La forme ne semble même pas bouger. Je regarde dans mon dos, dans la direction prise par la chose qu'était devenu Poucet. Pas de signe de vie. Revenant face au lac, rien ne semble avoir bougé. Sauf que la forme semble s'être avancée que quelques mètres dans ma direction. Une vive décharge se propage dans mon dos. Il ne faut pas rester ici ! Un bruit, par-dessus le clapotement de l’eau. C’est léger, difficile à définir. On dirait une douce musique lancinante, mais apaisante. Ce n’est pas menaçant, mais ne me rassure pas. Par réflexe, ayant totalement oublié Poucet et repensant à Herta et Michon, de préfère de m’éloigner de la mare. Le son n’est pas monotone. C’est bizarre. Comme s’il y avait un flux et un reflux. On dirait qu’il y a une voix qui sourdre. Comme une douce mélopée. Et tout à coup, je l’entends et la comprends clairement :-Viens avec moi !Je m’arrête, peu rassurée. Je regarde devant, à droite et à gauche, mais ne voit rien bouger.-Reviens !Je n’arrive pas à comprendre.-Viens !Je ne sais pas si la voix parvient à mes oreilles, ou si elle s’imprime directement dans ma tête.-Ne me laisse pas !La voix reste douce et vaporeuse. Mais elle n’est pas suppliante. Il semble juste y vibrer une certaine mélancolie ou tristesse. Le clapotement maintenant lointain de la cascade ne semble pas provenir du même plan que ces paroles. Je me retourne, comprenant que cela ne peut venir que de la femme aquatique. Elle est encore là.-Oui, reviens avec moi…Malgré la distance qui nous sépare maintenant, je vois sa fine silhouette au centre d’une forme plus ou moins circulaire délimitée par le feuillage de l’épaisse forêt alentour et de la terre meuble du chemin.-…ne reste pas là…Sa silhouette est sombre, dans le contre-jour de la faible clarté violacée des eaux du lac éclairée par les rayons de la lune rouge.-…la forêt est dangereuse…Mais je remarque qu’elle n’a pas bougée, stationnée au bord du lac, ayant seulement levé les deux bras, tendus dans ma direction.-Je t’en prie, petite jonquille !Rien ne semble menaçant, mais cette situation ne m’inspire pas confiance. Et il ne faut pas perdre de temps, la sorcière pouvant débarquer à tout moment. Je me tourne et commence à reprendre mon chemin.-Non, ne t’en vas pas !La voix semble devenir suppliante. Mais elle reste douce et apaisante. Je ralentis le pas et m’arrête. Je suis déroutée, je ne sais que faire. Je me retourne de nouveau. La fine silhouette est toujours là, plus petite avec la distance.-Reviens avec moi…Et si jamais… La sorcière. Et Herta et Michon. Ils vont s’inquiéter.-…reviens te protéger dans le lac.Confuse, je bredouille, tout doucement :-Mais… pourquoi ?-Tu seras en sécurité.La voix est douce et apaisante. Mais un courant glacé court le long de mon dos. Je remarque seulement que le son de sa voix lancinante n’a pas baissé alors que la distance nous éloigne et que je n’entends presque plus le clapotement de l’eau. Un nouveau bafouillement sort de ma bouche :-J’ai p…peur.-Il ne faut pas… Viens en sécurité avec moi… Petit nénuphar…-Mais… mes amis. Et la sorcière ?-Ne crains rien… La forêt est dangereuse… Reviens avec moi…La voix n’a pas changé, et est toujours aussi douce, vaporeuse et mélancolique. La trace de supplication a disparue. La mélodie est apaisante.-Mes… mes amis. Il faut que je les retrouve.Malgré la distance, j’ai l’impression que la silhouette ne bouge pas d’un pouce. Cette situation étrange me parait irréelle. Ce qui fait beaucoup trop depuis le début de la nuit.-Reviens avec moi… Tu les retrouveras…Je reste stupéfaite à ces paroles.-Reviens au lac…-Mes… mes amis y sont ?-Oui… ils vont venir… viens les retrouver… quitte cette forêt hantée…Je suis tiraillée. Comment auraient-ils pu venir au lac… Je fais quelques pas dans sa direction.-Viens te protéger…Ils vont venir, avait-elle dit. Cela veut donc dire qu’ils n’y étaient pas encore. Comment sait-elle qu’ils viendraient ici ? Je m’arrête, indécise.-Viens les rejoindre…Malgré mes indécisions, la voix est toujours calme et lancinante. Je remarque que, lors de mon échappée, des bouts de gâteau phosphorescent sont tombés et semblent indiqué le chemin du lac. Il fallait seulement espérer qu’ils trouvent mon temps de retour bien long et qu’ils se décident de suivre la piste. S'ils ne tombaient pas sur Poucet.-Viens rejoindre les autres…Je sursaute. Et bredouille :-Que… quels autres ?-Viens rejoindre le lac… tu y retrouveras tes amis…-Oui, mais les… les autres ?-Viens les rejoindre…Je recommence à avancer lentement dans la direction du lac.-Viens rejoindre ton grand-père…Je m’arrête. Et blêmis-Viens rejoindre tes parents…Je me retourne d’une traite, et prends mes jambes à mon cou. La voix est toujours aussi douce, apaisante, mélancolique. Mais sa puissance diminue petit à petit.-Non… Ne pars pas, reviens… Ne me laisse pas… Fais attention… La forêt est dangereuse… Prends garde à toi, petit iris…Avant de s’éteindre définitivement dans un long murmure :-Je t’aime… Prend garde… A la bête…  Je suis affolée. Je cours pour m’échapper de cet endroit anxiogène. La pénombre m'entoure de plus en plus, mais je ne fais pas attention. M'enfuir, vite.Pourquoi ?Pourquoi quoi ?Pourquoi m'enfuir ? Ou pourquoi m'arrive-t-il tout cela depuis le début de la nuit ?Ne te pose pas de question. Cours, petite Eden, cours. Fais attention aux buissons, reste sur le chemin.Où ça ? Il n'y a plus de chemin. Tout est noir.Ouvre les yeux, ne pleure pas. Regarde où tu vas, tu as manqué de tomber par terre !Qu'a-t-elle voulu dire ?Qui ça ?Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je suis perdue.Non, tu n'es pas perdue, fuis, petite Eden, fuis.Le lac. Le femme dénudée.Non, n'y penses plus.Pourquoi rejoindre Grand-Père, Père et Mère ?Regarde où tu cours, tu vas te perdre. Ne pense plus à ça. Regarde, tu as pris le mauvais chemin, il n'y a plus de bout de gâteaux devant toi, tu cours depuis tout à l'heure dans le noir. Reviens en arrière, retrouve le chemin.Mais si je reviens en arrière, je pourrais revenir vers le lac. Je pourrais avoir des réponses à mes questions. Pourquoi rejoindre Grand-Père, Père et Mère ?Tu le sais très bien. N'y penses pas. Cours rejoindre les autres.Quels autres ? Grand-Père ? Père ? Mère ? Tu le sais aussi bien que moi, ils sont morts.C'est pour ça, oublie ce que tu as entendu. Ne reste pas seule, retrouve Herta et Michon.Mais elle a dit qu'ils viendraient au lac. Peut-être y sont-ils déjà ?-Non !Je m'arrête brusquement. Qui a dit ça ? Je regarde autour de moi. Tout est sombre et immobile. Je frissonne. D'où est-ce que ça vient ?De toi, ma petite Eden. C'est toi qui vient de parler.C'est sûr ?-Oui.Et là ? J'ai l'impression d'avoir vu bouger quelque chose !-Tu es sûre ? Je n'ai rien entendu...Je deviens folle. Je me parle dans ma tête. Je me parle à voie haute, et je ne m'en rends pas compte. Je suis fatiguée. J'ai peur. Je veux rejoindre Herta et Michon au lac.-Non ! Ne fais pas ça, retrouve les tant qu'il est encore temps. Tiens, regarde, ça brille. Tu as retrouvé ta piste. Ne la perd pas maintenant.Je suis essoufflée, je suis terrorisée. Je pense que je suis plus près du lac que des autres.-N'y pense même pas.Pourquoi ? Pourquoi a-t-elle dit que je les retrouverais au lac, avec Grand-Père, Mère et Père ?-Prend à droite. Voilà, comme ça, c'est bien, n'ai pas peur.Je me mets à crier :-Mais j'ai peur. Je veux retrouver Herta et Michon !J'ai l'impression de percevoir un nouveau mouvement sur ma droite. Mais est-ce vrai ? Il n'y a eu aucun bruissement.Chut, ne crie pas, on ne sait jamais ce qui peut traîner dans cette forêt...Je chuchote d'une voix tremblotante :-Je veux retrouver Herta et Michon. Je veux retrouver Père et Mère.Pour les deux premiers, il n'est peut-être pas trop tard, -Cours les rejoindre.Que...qu'est-ce que tu veux dire par :  « il n'est peut-être pas trop tard » ? -Tu penses que... qu'ils sont morts ?Ah ton avis, pourquoi a-t-elle dit :  -  « ils vont venir » ? Elle a utilisé le futur, ce n'est peut-être pas trop tard !Je ne comprends pas.-Moi oui. Alors écoute moi. Continue ton chemin. Voilà. Presse un peu le pas. Cours rejoindre Herta et Michon. Et ne te pose pas de question.Je crois que je suis folle. Je ne sais pas. Je ne sais plus. -Tu es sûre que j'ai fait le bon choix ?Oui. -Je suis sûre, fais moi confiance. N'ai pas peur. -Et regarde où tu... La racine est épaisse et visible sous le peu de luminosité. Mais je suis trop concentrée intérieurement. La chute est brutale. Je tombe sur le ventre. Le capuchon amorti le choc, mais mes deux mains en avant s'écorchent sur quelques cailloux invisibles. L'épingle de mon capuchon imprime tout de même sa marque dans la chair de mes seins, et j'ai le goût de la terre en bouche.En relevant lentement la tête, je me rends compte que je suis seule, en pleine nuit au milieu d'une forêt inconnue tellement dense qu'elle laisse à peine transpercer quelques rayons d'une lune rougeâtre. Tout semble immobile, comme mort. J'ai l'impression d'à peine distinguer quelques longues branches fines dénudées et tombantes.A moins que cela ne soit d'énormes doigts squelettiques.-Ne recommence pas !Chut ! J'ai l'impression que ça a encore bougé. Je me remets debout, et reprend ma course. Je tente tant bien que mal de faire taire ces voix dans ma tête. La piste est facile à suivre. Un frisson parcours mon échine. Encore un mouvement dans les buissons. Suivis d'un hurlement inhumain.

Chapitre 8 :
L'eau de là

de l'histoire
Lune sanglante
par Wargen
Fantasy Chaperon Rouge Conte

Un instant, le temps semble suspendu. Puis, l’explosion fulgurante s’étend en même temps que progresse le front de flamme. La puissance de la déflagration engendre une pression phénoménale qui repousse l’Araignée vers l’arrière, la démembre, l’écrase. En une nanoseconde, une boule de feu difforme gagne en force et prend l’allure d’un soleil miniature tandis que le méthane s’embrase, crépitant et scintillant en milliers d’étoiles filantes. La chaleur et l’onde de choc fracassent les parois de verre, cheminent le long des corridors tortueux en une déferlante de flammes. La nature dans toute sa splendeur chaotique. La lumière engendre des ombres tranchées, et les étincelles s’apparentent à des lucioles en folie, voltigeant dans tous les sens, avec une trajectoire propre. Trajectoire qui se retrouve soudain interrompue. Des trainées bleutées jaillissent d’un millier de points invisibles, explosant en un feu d’artifice de motifs floraux et serpentins, occupant l’espace plus rapidement que la déflagration elle-même. Cette aura se métamorphose en une sphère iridescente qui contient l’incendie et l’étouffe. Les mécanismes de préservation du vaisseau étendent l’action du champ de force à la section endommagée. Les flammes, autrefois si violentes, s’apaisent, dansent gracieusement, avant de perdre en vigueur et mourir. La supposée victoire de l’humanité sur la menace extraterrestre se décline en saveurs de fiel. *** Je m’appelle Azim. Je suis un nomade du désert et vis dans le Rub Al-Khali, cette terre hostile à l’homme. Mais je l’aime. Elle est mienne, quoi qu’en disent les nations. La chaleur accablante écrase tout ici. Je la ressens au travers du chèche qui protège mon crâne et mon visage, elle transperce le takakat qui me drape en intégralité. Mes yeux clairs se plissent de surprise à la vue de traces sur le sable ocre. Des marques de pneus, profondes et récentes qui se dirigent vers l’Est. Je les suis du regard au travers des brumes de chaleur. Elles prennent fin à côté du croc de Sheitan, l’anomalie géologique qui crève l’erg de sa forme dentelée. Une jeep rouge stationne à proximité. Qui donc est assez stupide pour venir se perdre dans cette partie du Quart Vide, la région la plus inhospitalière et la plus chaude du globe ? Soudain, mon dromadaire s’agite. Il a senti un danger. Un grondement sourd retentit. Le sol se dérobe sous ses pattes. Il blatère de terreur et manque me désarçonner. Une vibration souterraine secoue les grains de sable qui ondulent telle une vipère prise de folie. Ma monture entame une valse effrénée. Je tire sur les rênes pour en garder le contrôle. Je me maintiens avec peine en selle et ne conserve mon assiette que par la force des bras. Le séisme semble durer une éternité et la peur de mourir enseveli m’étreint. Pourtant, la tempête s’apaise aussi vite qu’elle est arrivée. Les derniers soubresauts d’une terre profanée disparaissent au profit d’un silence lugubre. Seul subsiste l’âcre souffle du désert. Je tourne la tête vers l’Est. Mes yeux s’écarquillent et mes lèvres asséchées laissent échapper une exclamation sidérée. — WAllah ! La roche millénaire n’existe plus ! Je réajuste le voile glissé de mon nez et fais claquer ma langue. Mon dromadaire s’ébroue et répond avec réticence à ma sollicitation. J’oriente ses pas vers le chaos minéral qui résulte de l’effondrement. Tétanisé, la prudence m’incite à mettre pied à terre. Je flatte l’encolure de ma monture encore terrorisée pour la rassurer. Fasciné, j’observe les rocs épars qui jonchent l’espace et m’aventure parmi eux. Le capot cabossé de la jeep qui pointe vers le ciel dénote dans ce paysage remodelé. Le reste du véhicule a disparu, dévoré par les mouvements du sol. Nulle trace de ses occupants. S’ils exploraient les grottes du Croc de Sheitan, aucune chance qu’ils aient survécu. Un grattement sur la pierre attire mon attention. Je tourne la tête pour voir sortir de l’ombre une bien étrange créature. Au premier coup d’œil, je pense à une araignée-chameau. Son corps recouvert de chitine luit au soleil. Elle est bien plus imposante que ses congénères et semble me regarder. Cela m’intrigue. Elle relève ses pattes avant, signe précurseur d’une attaque. Je souris, car loin des légendes colportées sur une soi-disant capacité à courir aussi vite qu’un homme ou d’infliger de larges blessures, je sais que je demeure une proie bien trop grosse pour elle. Je vis dans le désert et connais les animaux bien mieux que tous ces touristes en mal de sensations fortes. Pourtant, je fronce les sourcils. Elle aurait dû déguerpir, se cacher dans un recoin de roche. Ce n’est pas une araignée-chameau. Je le vois maintenant. Elle semble… différente. Soudain, elle bondit vers moi. Un saut calculé, presque parfait. Mais j’ai déjà échappé à l’attaque de vipères des sables. Je fais un pas de côté et elle tombe devant ma botte. Je l’écrase d’un coup de talon. Le craquement de sa carapace encore molle me fait penser à celle d’un jeune scorpion après une mue récente, inachevée. Avec un certain dégoût, je relève ma semelle pour découvrir que son ichor est… bleu ! Alors j’entends d’autres grattements derrière mois. Plus nombreux. Je pivote et me retrouve face à une rangée d’yeux multiples. Ils me fixent avec une intelligence malveillante qui me fige le sang.

Chapitre 4 :
(L')Explosion

de l'histoire
Traqué
par Shadowlight
Horreur Araignée Fantastique

« Votre cible se trouve à l’ouest des plaines du Gras Gosier. Il vous suffira de suivre l'ancienne rivière des Gardons, et vous serez à l'entrée de leur territoire en une journée à cheval. Mais vous devrez faire preuve de vigilance... L'objectif est particulièrement bien gardé. Ils connaissent la valeur d'une telle marchandise et sont prêts à tout pour garder la main dessus... Évidemment, je compte sur votre discrétion. Mes concitoyens ont les nerfs rongés depuis les dernières pertes que nous avons essuyées dans cette affaire et je... » Alphonse Le Dodu, maire de Triste Vallon, cherche à sauver les apparences avec son choix de mots polis, pour ne pas dire que les villageois sont prêts à l’exécuter sur la place publique s’il ne cesse pas de les envoyer à l’abattoir pour tenter de récupérer ce foutu bétail. Il s’entraîne, répète son discours pour son public. Il me donne l'impression d'être figé dans une autre époque, celle de l'ancienne modernité et des belles lois à respecter, oubliant que la grande majorité de nos semblables d'aujourd'hui sont prêts à toutes les bassesses pour survivre. Cette dorure politique est une relique qui n'intéresse que lui, et je finis par lui signifier mon impatience afin qu'il cesse de cracher cette pluie de mots dans le vide. Pas besoin de tant d'enjolivures, je ne suis qu'un Mercenaire, après tout. « Combien sont-ils en face ? » Le maire mâche ses mots et son regard traîne un peu derrière moi. Il guette Pierrot qui le trouble. Il fait toujours son petit effet. Ce n'est pas courant pour un ogre de sa stature d'être si docile. Nous sommes dans une bâtisse fermée depuis quinze minutes et il n'a pas commis le moindre dégât. « Pas d’inquiétude, c’est un benêt comme tous les autres, mais j’ai quelques atouts dans ma manche pour l’apprivoiser. » J’imagine que les petits-bourgeois de son espèce sont plus à l’aise quand ils restent cloîtrés dans les champs à travailler, là où se trouve leur place de monstruosité de l’évolution. Qui aurait pu croire que les retombées de la grande catastrophe nous replongeraient au temps de l'esclavage ?  De son côté, l’œil vague, Pierrot observe l’aquarium verdâtre à l’entrée du bureau. Un cimetière marin où seuls les plus microscopiques créatures parviennent encore à survivre dans ce marasme aride d’oxygène.  « La dernière éclaireuse revenue n’a pas su nous donner de chiffre exact. Elle tremblait et continuait de délirer plusieurs heures après son retour. Mais les informations saisies entre les crises laissent entendre qu’il y a une diminution de leurs effectifs depuis quelques semaines. Cela expliquerait pourquoi ils ne nous ont pas envoyé d’escouade pour riposter en dépit de nos intrusions répétées. Nous pensons également que d’autres bourgades sont sur le coup ce qui a dû amoindrir leurs forces à la longue… Une dizaine… Du moins, nous l’espérons. »  « Alors pourquoi faire appel à moi pour un tel travail ? Pourquoi ne pas vous allier aux communautés environnantes ? » « La diplomatie n’est plus le fort des dirigeants depuis bien longtemps. J’ai bien tenté de parlementer avec certains chefs, mais l’appât du gain leur retire toute réflexion tactique… » Alphonse ment, aucun doute. Il cherche à camoufler la misère de sa situation. J’ai fait route depuis le nord et j’ai constaté l’ampleur des dégâts. Les champs sont rouge sang avec ce soleil qui fait fondre le paysage, et la pluie brûlante qui s’abat en rafales à répétition depuis une semaine a dû annihiler leurs récoltes. On peut entendre le sol se fissurer et expirer la poussière après chaque pas.  La plupart des villages doivent traverser la même situation, et garder le contrôle sur la population doit être de plus en plus ardu. Celui qui raflera la mise dans cette histoire gagnera un avantage stratégique sans équivoque sur le territoire, s’il n’est pas visé par une coalition qui anéantira la totalité de ses habitants avant. De la prudence est nécessaire pour ne rien laisser transparaître, une aubaine pour Triste Vallon que je passais dans le coin. « De quelle quantité parle-t-on concernant le troupeau ? » « Une trentaine de têtes… Au moins. » J’arque le sourcil, malgré moi, mais tâche de rester impassible. Les questions se bousculent sur mes lèvres : « Et cette exploitation existe depuis seulement deux mois ? Comment expliquez-vous autant d’ogres en si peu de temps ? Et qu’une si petite équipe soit capable de les garder dans leurs enclos ? Je ne vous parle même pas de la quantité de nourriture pour les conserver en bonne santé… Avez-vous une idée de leur projet ? » Alphonse fait mine de réfléchir et s’éponge le visage. Il ne semble pas vraiment supporter les quarante-deux degrés actuels qui lui cuisent les neurones.  « Lever une armée ? »  Je réfléchis à l’hypothèse puis l’évacue bien vite.  « Trop dangereux avec le risque d’une rébellion s’ils leur fournissent des armes. Et la première ville qui pourrait être intéressée se trouve à des centaines de kilomètres… Or, un seul d’entre eux nécessite déjà beaucoup de vigilance. L’écart de force est trop important pour être pris à la légère. »Le regard du maire ricoche sur Pierrot qui continue de rêvasser, l’œil rivé sur un goujon mort qui se fait ronger par ses chétifs colocataires aux nageoires frétillantes. Cette simple remarque a fait grimper son niveau de tension, sa main tapote nerveusement sur le bureau.  « Malheureusement, nous n’en savons pas plus. Ils ont des fusils, c’est une certitude, ce qui doit faciliter la sécurisation du périmètre. Mais il m’est impossible de vous donner plus d’informations. Aucun n’est parvenu à s’approcher suffisamment pour savoir ce qui se passe dans leurs ateliers. Mais nous sommes persuadés qu’il y a des Botanistes parmi eux, et nous soupçonnons la présence d’un Chasseur depuis peu. » « Pour quelle raison ? » L’attention du maire survole les documents, photos et esquisses en pagaille sur son bureau. Je remarque un cliché particulièrement graphique et comprends le fruit de ses conclusions. « Les éclaireurs étaient au nombre de quatre lors de la dernière expédition… Seule une est revenue… Sans son œil droit et son bras gauche… À l’apogée de ses divagations, elle ne cessait de parler d’une ombre… D’une ombre avec de longues griffes argentées ». Une image me revient à cette énonciation. Une réminiscence d’un croquis examiné quelques semaines plus tôt dans la petite ville de Poivré Bleu. Sur un tableau d’affichage, une silhouette avec des lames acérées capable de trancher la chair comme des brins d’herbe. Une merveille d’ingéniosité à partir de métaux rares. Rien que cet outil pourrait rapporter gros. Sans compter la capture de ce Chasseur. Si je fais abstraction du fait que je ne survivrais probablement pas à une confrontation directe. Mon dos pousse une légère plainte me confirmant que l’âge a fait son œuvre. Et pourtant…  « Alors… Est-ce que vous acceptez de nous aider ? »

Chapitre 1 :
Proposition à Triste Vallon

de l'histoire
Proposition à Triste Vallon
par MathieuScernain
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